Bâti au confluent de la Loire et du Thouet, l’ancienne ville carolingienne, connu ses premières fortifications sous Thibault, comte de Blois, au 10e siècle.
En 1026, elle passa aux mains du comte d’Anjou, le célèbre Foulques Nera puis à ses héritiers plantagenêts. Philippe Auguste, roi de France et capétien, l’annexa à la couronne.
Quelle que soit la route qui vous conduit à Saumur, c’est son château que vous apercevrez en premier. En 1227, devenu français, le fort est remonté par saint Louis.
A partir de 1367, Louis 1er d’Anjou remplace les vieilles tours rondes par des tours polygonales (ces deux étapes sont visibles encore aujourd’hui).
Le roi René d’Anjou, " Bon roi René ", écrivain de talent, homme cultivé et bâtisseur de forteresse (Tarascon) améliore sensiblement le confort de l’ensemble. Au 16e siècle, l’italien Bartolomeo renforce les défenses du château.
Précurseur, il fit construire autour du château médiéval des défenses basses, des fortins (bastions) et courtines suivant un plan en étoile étonnement moderne un siècle avant Vauban.
Moins glorieux, le château devint prison sous Louis XIV et Napoléon. Au début du 20e, la ville le rachète à l’état et le rénove progressivement.
C’est sans nul doute dans cette atmosphère de fastes que l’on célébra, au château, le mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne en 1491 (elle avait 15 ans).
Entraînant (la chose! ne se fera que bien plus tard… dans la dote de Claude, la fille d’Anne) la réunion de la France et de la Bretagne
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ACTUALITES
Une partie des remparts s’est effondrée sur la ville…
La visite du château se doit de débuter dans le centre de la ville -place Saint Pierre (belle église 12e siècle).
Une rue pentue, bordée de maisons à pans de bois vous amène par un sentier paysager via le " fort " (restaurant) jusqu’à l’entrée du château (15 minutes).
Plus simple, un parking, à l’est du château, vous conduit directement face aux bastions de Bartolomeo ; un joli pont traverse les douves.
A voir : remarquable rampe d’accès empierré menant au châtelet ; bel escalier " flamboyant " dans la cour, curieuse machinerie de monte-charge à engrenages, oubliettes (!) et superbe point de vue sur la ville et le fleuve.
A l’intérieur, un musée des " Arts décoratifs " : et un musée du cheval sont installés . Accès payant pour la visite simple et supplément pour l’entrée aux deux musées.