C’est le siège du Conservatoire International des Parcs et des Jardins et du Paysage qui participe à l’entretien de la plupart des jardins et parcs des châteaux de la Loire et propose au public des ateliers et animations, des expositions temporaires, la visite de ses jardins thématiques permanents, sa grande serre (abritant des plantes de climat subtropical) et son jardin expérimental ( où sont testées de nouvelles associations de plantes sur les quatre saisons).
C’est aussi le berceau du 9ème Festival des Jardins qui expose chaque année un éventail de jardins éphémères composés par des botanistes, horticulteurs, paysagistes, architectes, d’horizons et de sensibilités différents.
«Libres!»c’est le thème proposé pour célébrer la liberté d’expression et de création (souhaitée en 2000) aux participants qui rivalisent d’ingéniosité pour susciter surprise et émotions chez le promeneur curieux.
Certains s’appuient sur les trouvailles fortuites façonnées par la nature elle-même, comme Dominique Mansion par l’agencement des saules têtards de son jardin des «Trognes ».
D’autres préfèrent l’artifice aseptisé des temps modernes qu’offre le jardin de madame Arpel, sœur de « Mon Oncle » (film réalisé par Jacques Tati en 1958) comme Christophe Malmouche dans « La scène du poisson » et sa pelouse en moquette synthétique.
D’aucun se plaît à nous rappeler qu’il n’y a « Pas de jardin sans homme » pour y vivre.
Ainsi l’australienne Jenny Jones nous invite à sa table onirique, chargée de végétaux colorés et parfumés.
Mais le rêve devient rêverie favorisant la méditation quand on entre au « Jardin de Chine » de Shun-Bao Du, Bin Hu Zhang & Hai Qian Zen, dans l’ « Archipel » du japonnais Shodo Suzuki, voir le mysticisme, dans l’enclos-jardin de pierres sèches de « Palestine », réplique miniature du jardin construit par les maçons bédouins à Bethléem cet hiver.