Dieux, divinités, Zeus, … c’est le genre de vocabulaire qu’on n’entend plus depuis des lustres. Pourtant, en plein cœur de la vallée du Péloponnèse, dans le site de l’Olympie, ces histoires reviennent en mémoire et les touristes s’en donnent à cœur joie.
Et pour cause ! Le site est tout simplement extraordinaire : Imaginez que l’on y trouve des vestiges vieux de plus de 20 siècles car selon l’histoire et non la légende, ce site existe depuis plusieurs siècles avant J.-C.
Effectivement, les jeux Olympiques ont débutés en 776 avant J.-C ce qui prouve largement que la cité existait déjà bien avant cette époque. Ce qui rend la visite encore plus attrayante, ce sont les temples, les monuments et constructions relatives à la célébration des jeux olympiques qu’on y trouve.
Le site le plus impressionnant est sans doute le grand sanctuaire de l’Altis, ancien temple consacré aux dieux, il abrite de nombreux chefs d’œuvres antiques. On y admire diverses habitations monumentales faites de pierre et de nombreuses tombes dont notamment celle de Pélops.
On peut encore entrevoir l’enceinte qui entourait cet ancien lieu de culte, séparant les temples des rituels profanatiques. Les autels et les statuts majestueux sont donc au rendez-vous et au cœur de ces vestiges se dresse fièrement le grand Temple de Zeus.
Ce dernier, majestueux, grandiose, impressionnant, fut construit par Eléen Libon et s’élève sur une soixantaine de mètres de longueur et sur une trentaine de mètres de larges.
Temple périptère de style dorique, il possède en tout 19 grandes colonnes dont six sur la façade et treize sur les côtés. Un chef d’œuvre fabuleux !
Olympie (Olympia) est une ville grecque située dans le Péloponnèse occidental. Elle fut le théâtre des antiques jeux Olympiques que les Grecs célébraient tous les quatre ans.
Cette ville renferme, aujourd’hui encore, les principaux monuments de culte et les édifices associés à l’organisation des jeux.
Située à 320 kilomètres à l’ouest d’Athènes, le sanctuaire d’Olympie fut très vite reconnu dans toute la Grèce comme le centre des jeux sacrés placés sous la protection de Zeus, père des dieux.
La première édition des olympiades se tint en 776 avant J.-C. C’est dans l’Héraion (consacré à Héra) que l’on préparait les couronnes des vainqueurs.
L’ensemble comptait également quelques temples votifs et le Philippéion, un édifice circulaire consacré à Philippe II, roi de Macédoine (au IVe siècle av. J.-C.).
Aujourd’hui, en dehors de l’Altis (enceinte sacrée) se dressent, à l’est, les ruines du stade et de l’hippodrome, plus à l’ouest la palestre, ou école de lutte, et le léonidaion, vaste auberge réservée aux officiels.
Le site permet désormais aux visiteurs de s’imprégner de la magie de l’endroit.
Même s’il n’est plus qu’un champ de ruines (dû, entre autres choses, au tremblement de terre au VIe siècle), on prendra un réel plaisir à se mettre dans l’ambiance des jeux d’autrefois.
Imaginez-vous au lancer de disque ou à la course à pieds dans l’immense stade, acclamé par quarante cinq mille spectateurs!
Au centre, le temple de Zeus abritait l’une des sept merveilles du monde, une statue chryséléphantine du père des dieux de douze mètres de haut, œuvre du sculpteur athénien Phidias dans les années 430 av. J.-C.
Les jeux étant réservés aux hommes, les athlètes devaient se présenter nus pour éviter que des femmes, désireuses de participer, puissent tromper les juges.
Sachez que la récompense du vainqueur était une couronne d’olivier sauvage, on est bien loin des enjeux financiers d’aujourd’hui! La petite ville d’Olympie, qui se tient désormais à 400 mètres de l’ancien sanctuaire, ne subsiste plus guère que grâce au tourisme.
Pas vraiment intéressante, elle offre tout de même deux musées qui méritent le détour : le musée archéologique, qui abrite les découvertes faites lors des fouilles pratiquées sur le site, et le musée des jeux olympiques, qui se consacre à l’histoire des jeux.
Pirmil.
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