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Croisiere Nice Grèce Turquie Chypre Egypte

Croisiere Nice Grèce Turquie Chypre Egypte

Jour 1 Nice/Savone (Italie) – 18:00

Christophe Colomb passa ici aussi mais attention, pas pour partir à la recherche de nouvelles terres à donner en pâture à l’expansion commerciale de l’Espagne ! Colomb se limita ici à cultiver la terre et à séjourner momentanément, afin de mettre de l’ordre dans ses notes de voyage et de se reposer un peu avant les prochains défis sur la mer.

Sur les hauteurs de Savone, se trouve une petite ferme au milieu de potagers et de vergers qui représente la "maison de Colomb". C’est une des très nombreuses demeures attribuées au navigateur qui sont éparpillées en Ligurie, où de nombreuses villes s’arrogent l’honneur d’avoir donné naissance et demeure au célèbre navigateur : Gênes, Terrarossa di Moconesi et Savone elle-même.
Mais s’il y a bien un monument important pour cette ville, riche d’histoire et d’activités qui sont tout particulièrement liées à son port, c’est sans aucun doute le Priamar, le château qui domine le port et qui fut restauré il y a quelques années.
C’est justement sur le promontoire du Priamar que se serait établie la première communauté que l’historien Tite Live décrivait déjà comme étant le "Savo Oppidum Alpinum", 250 ans avant Jésus-Christ. Cette population, au cours de l’antiquité, aurait été alliée à Carthage contre Rome. L’importance de Savonedécroît rapidement à partir du moment où Rome créa la ville de Vada Sabatia, l’actuelle Vado, mais, après les invasions barbares, elle devint une importante localité byzantine.
Savone fut détruite en 643 par les Rotari et les Lombards, mais, au cours du 9ème et du 10ème siècle, elle devint la capitale de la Marca Aleramica et, ensuite, une commune libre qui vit se développer de manière sensible son importance maritime et s’intensifier ses trafics, spécialement avec la France, l’Espagne et l’Afrique du nord. La proximité avec Gênes, avec laquelle, aujourd’hui encore, les habitants de Savone entretiennent un rapport marqué par un aspect conflictuel et par un certain "esprit de clocher" a souvent créé des difficultés à Savone qui, après de nombreuses résistances et de sévères batailles a cependant fini par accepter la suprématie de la "Superbe".
Savoneégalement s’arrangea pour augmenter son propre prestige et ceci eut lieu grâce à l’élection au siège pontifical de Siste IV et de Jules II. Ce fut la dernière occasion qu’eut Savone d’établir sa réputation avant sa conquête définitive par les Génois en 1528 et la ville connut une crise profonde jusqu’à l’arrivée de Napoléon.
Devenu partie du Royaume de Sardaigne, elle ne reçut le statut de province qu’en 1927. La ville, aujourd’hui, gravite autour du port et de la forteresse du Priamar qui est l’authentique symbole de Savone.
Il y a deux interprétations de l’origine de ce nom : selon la première, le "Priamar" prendrait son nom de "pierre sur la mer", dans la mesure où la forteresse se dresse sur un promontoire rocheux qui fait face à la mer ligurienne. La seconde version voit son origine dans l’expression "Petra mala" en raison du fait que les roches sur laquelle elle est fondée sont d’origine sédimentaire et, par conséquent, se caractérisent par une grande friabilité.
A l’intérieur des murailles de la forteresse, qui abrite une école et un centre de jeux, vécurent Jules II et Siste IV et ce fut ici que furent célébrées les gloires de la commune libre (1191), après la victoire des Gibelins. Château, forteresse et même prison (laquelle vit, entre 1830 et 1831, l’incarcération de Giuseppe Mazzini), la place forte fut employée au cours de la dernière guerre mondiale pour contrôler le trafic du port de Savone et joua également le rôle d’un refuge contre les bombes.
Savone est le principal centre de la riviera occidentale : non loin se dressent quelques-unes des plus belles et des plus importantes villes balnéaires liguriennes, telles que Alassio, Loano, Varazze et Albissola, cette dernière étant bien connue en raison de son artisanat de la céramique.

 

Jour 2 … Plaisirs en mer …

 

Jour 3 Katakolon/Olympie (Grèce)

Il s’agit d’un petit port fondé vers la moitié du XIX siècle et inévitablement lié au site légendaire d’Olympie, à cause de sa proximité. Selon les annales qui en décrivent la naissance et l’histoire de façon assez détaillée, mais non sans y introduire des éléments légendaires, Olympie serait une localité pastorale choisie directement par le roi des dieux, Zeus, afin de promouvoir son culte aux yeux des Grecs.

Olympie, avec Delphes, la ville consacrée à Apollon, et Athènes elle-même, est le lieu de culte mythologique le plus important de la Grèce traditionnelle : c’est là que naquirent les jeux Olympiques qui, selon la tradition hellénistique reprise aussi par le célèbre Pindare, auraient été créés en l’honneur de Pélops, personnage légendaire qui aurait donné son nom au Péloponnèse.
A l’origine les jeux, qui se limitaient à quelques compétitions de course ou de disciplines militaires, centrées sur la loyauté et le courage, duraient seulement une journée et étaient souvent interrompus par des cérémonies religieuses. Puis, la célébration des jeux Olympiques, qui avait lieu tous les quatre ans lors du solstice d’été, se prolongea jusqu’à atteindre une durée de quelques semaines pendant lesquelles on arriva même à suspendre les éventuelles guerres en cours.
La cérémonie des jeux Olympiques était extrêmement rigide : les femmes, à l’exception de la prêtresse d’Héra, n’y étaient pas admises, sous peine de mort, et tous les concurrents devaient être de nationalité grecque. Les vainqueurs recevaient l’honneur d’un triomphe public (à cette époque il n’y avait ni sponsors ni prix en argent), l’inscription de leur nom dans le palmarès gravé dans la pierre des victoires et une statue qui ne devait pas dépasser la grandeur nature.
Après plus de 1200 ans d’une histoire ininterrompue, les jeux Olympiques furent interdits par Théodose I en 393 après J.-C. et ne reprirent qu’en 1896, à Athènes, sur l’initiative du baron français Pierre de Coubertin. Toute la vie d’Olympie se déroulait dans l’espace entouré par les murailles sacrées du sanctuaire, qui renferment les temples et tous les lieux de culte. La découverte d’Olympie remonte à 1776, mais le fouilles le plus importantes sont très récentes : le temple de Zeus, par exemple, a été mis au jour par des archéologues allemands qui ont réussi à reconstruire une partie des colonnes latérales et de la façade et à recueillir des morceaux de statues des vainqueurs, d’ex-voto et de petits temples dévastés par une série de séismes qui étaient malheureusement fréquents dans la région. La partie la plus ancienne du sanctuaire est celle consacrée à Héra, détruite et saccagée tout de suite après l’interdiction du culte païen par Théodose.
Le stade, très suggestif, peut accueillir jusqu’à 45 mille spectateurs. C’est ici qu’ont été retrouvés plusieurs ex-voto, parmi lesquels le heaume de Miltiade, offert après la victoire des Athéniens à Marathon. Il est encore possible de voir, à l’intérieur du vaste espace du stade, les lignes de départ et d’arrivée des courses. Toutes les pièces archéologiques sont conservées à l’intérieur du musée.

 

Jour 4 Le Pirée/Athènes (Grèce)

Berceau de la civilisation grecque et d’une culture qui se présente comme étant l’une des plus puissantes et importantes de l’histoire, Athènes est aujourd’hui une métropole qui abrite pratiquement 6 millions d’habitants, ce qui représente en réalité un tiers de la population grecque dans son ensemble, en une confusion dynamique et créative dont la caractéristique la plus marquante réside sans aucun doute dans cette incroyable densité de la population.

En réalité, nonobstant son ampleur (Le Pirée, la zone maritime, est désormais considéré comme faisant partie intégrante de la ville), toute la vie politique et administrative de la capitale et donc du pays lui-même se concentre dans une portion de quelques mètres carrés entre la place Syntagma (Place de la Constitution), l’Acropole et Place Omonia.

La tradition mythologique concernant la naissance de la ville est fascinante : Athènes faisait l’objet d’une contestation entre les dieux qui trouva une solution dans une offre de paix de Athéna, la déesse de la sagesse, que le conseil des dieux proclama déesse de la ville. Selon les traditions historiques, qui ne sont pas tellement moins légendaires, ce furent par contre les Phéniciens qui fondèrent la ville, au moins 2000 ans avant le Christ.
Ayant été les fondateurs de la démocratie – le gouvernement par le peuple – les Athéniens furent contraints de faire de nombreuses tentatives avant de réussir à poursuivre les objectifs qu’ils avaient ainsi fixés, aboutissant très fréquemment à une guerre civile et à une dictature. L’extraordinaire force culturelle d’Athènes dominera la Méditerranée pendant des siècles et ceci l’exposa aux intérêts violents et peu respectueux de tant d’histoire de nombreuses autres populations.
Athènes fut razziée, mise à sac et incendiée au moins une trentaine de fois depuis le IVe siècle après le Christ jusqu’en 1400 quand, désormais réduite à un village de quelques milliers de personnes, accroché sous l’Acropole, la cité passa aux mains des Turcs.
Après la seconde guerre mondiale, de même qu’elle s’était auparavant dépeuplée et appauvrie, Athènes a connu un repeuplement et une croissance qui semble sans limite, à un rythme frénétique de 100.000 personnes par an, lesquelles rejoignent la ville pour répondre à une industrialisation féroce ainsi qu’à l’augmentation des activités du port en pleine croissance. Toutes ces péripéties ont évidemment donné naissance à une prise de conscience de la nécessité de devoir sauvegarder les vestiges historiques qui avait été durement mis à l’épreuve par de longs siècles d’abandon.
Le lieu central de la civilisation grecque est bien évidemment représenté par l’Acropole, une sommité calcaire qui s’élève à 60 mètres au-dessus d’une petite plaine aride qui domine la ville, lieu abrité et prêt à servir de refuge, autour du palais fortifié. Le premier temple dédié à Athéna donna lieu à la transformation de la forteresse en un sanctuaire, où la beauté pris le pas sur le culte même de la divinité.
Le musée de l’Acropole regroupe tout ce qui a été trouvé sur l’Acropole, autour de laquelle on peut admirer l’Odeon d’Hérode Atticus, le théâtre de Dionysos, la Colline des Muses, l’Agora qui fut, en des temps reculés, le centre de la vie sociale, le temple d’Héphaïstos, l’église des saints Apôtres.
Il ne faut absolument pas se faire de souci en ce qui concerne les repas : la particularité de la cuisine grecque est de regrouper de très nombreux petits plats qui accompagnent le met principal, d’habitude de la viande. Il faut absolument essayer le baklava, la pâtisserie traditionnelle et très collante, au goût de miel. Pour ceux qui aiment faire du shopping, il est indispensable de faire au moins une visite aux petits marchés traditionnels athéniens.
A quelque distance de la ville, on trouve l’une des réalisations les plus intéressantes de l’histoire de l’homme : le canal de Corinthe. Une œuvre réellement "folle" commencée (comme par hasard !) sous Néron et qui ne fut achevée qu’au siècle dernier. On y remarquera les forums, qui, en raison de leur amplitude et de leur richesse, inspirèrent les Romains, même si ceux qu’ils créèrent sont probablement moins intéressants que ceux de l’antique Corinthe.

 

Jour 5 Izmir (Turquie)

Chef-lieu de province de presque trois millions d’habitants, Smyrne (Izmir en turc) est, après Istanbul, la deuxième ville de Turquie grâce aux mouvements de son port et à l’intense activité industrielle qui, liés par les secteurs traditionnels à l’agriculture, se sont accrus ,ainsi queles installations chimiques et les le raffineries de pétrole.

à l’intérieur d’une belle baie entourée de riantes collines, la ville et devenue dans les dernières décennies une métropole moderne avec une structure régulière,des quartiers résidentiels urbanistiques et nouveaux. Les fouilles archéologiques ont démontré que l’installation première de Smirne remonte probablement au troisième millénaire av J.C. Au X siècle av.J.c. lesfermiers provenant de l’île de Lesbo y s’y installèrent.
Occupée par les Ioniens vers la fin de l’IX siècle, elle traversa une longue phase d’économique florissante et de ferveur culturelle, pour passer sous le contrôle de nombreux tyrans locaux jusqu’à sa conquête par Alexandre leGrand (334 a.C.) À partir du 27 av.J.C., sous dénomination romaine, la ville connut une nouvelle période de prospérité pendant laquelle elle s’enrichit de monuments somptueux desquels restent cependant peu de traces.Détruite par un violent tremblement de terre en 178, elle fût reconstruite par ordre de Marc Aurèle.Devenue important siège épiscopal à l’époque de Constantin, elle subit un déclin lent à cause des incursions arabes.Assiégée par les Turcs ,la ville fut remportée (1076) et par la suite utilisée comme base pour les incursions en mer Egée.Elle devint plus tard le fief des Chevaliers de Rhodes. Elle fût définitivement annexée à l’empire ottoman de Mahomet le Celebre, malgré les efforts de la flotte vénitienne qui tenta plusieurs fois de la réoccuper. Smyrne a conservé sa prospérité, surtout grâce à l’activité commerciale de son port qui,à chaque époque ,a représenté une étape obligée du long des routes entre l’Est et l’Ouest.
Sur la grande place, dominée par la tour de l’horloge de style arabe moderne, un présent pour le Kaiser allemand William le Second, vous pouvez admirer l’Hôtel de Ville,puis le Konak Camii, petite mosquée recouverte de carreaux vitrés entourée par un grand jardin ,et Centre Culturel de la Ville. Dans le centre de la ville, à l’ ouest de la gare (Basmane Gari). Vous trouvez la grande région verte du Parc Kultur, avec un Luna Parc, un Zoo, un petit lac et des pavillons où, chaque année, de la mi Août à Septembre, se tient la foire Internationale d’Izmir, la plus importante de méditerranée.
Vous devriez visiter le Musée Archéologique inauguré en 1983, avec ses découvertes d’Efeso, Belevi, Myrina et Eritre. Le vieux bâtiment à côté du Musée Archéologique est le Musée Ethnographique, qui expose des collections d’art intéressantes et des oeuvres d’artisanat traditionnelles: céramiques, outils en cuivre, broderies ,costumes traditionnels, châles et tissus décoré, moquettes, armes et armures. Le dernier arrêt pour les amateurs d’emplettes est le bazar ,animé et coloré ,avec ses différents départements spécialisés en marchandises locales.

 

Jour 6 Rhodes (Grèce)

Une longue suite de légendes et de mythes peuplent l’histoire de Rhodes, l’une des principales îles de la Méditerranée, la quatrième de l’archipel grec et la plus importante du point de vue de sa surface et du nombre d’habitants du Dodécanèse. Selon la mythologie grecque, l’île serait le cadeau de noces laissé aux hommes par le dieu Hélios qui était tombé amoureux de la nymphe Roda à laquelle il dédia l’île et ses beautés.

Les Grecs n’auraient pas su trouver une meilleure explication de l’extraordinaire richesse naturelle de cette île, laquelle est protégée par trois massifs montagneux qui donnent aux plages et à la côte un climat plaisamment ventilé. Les bois, très denses, ainsi qu’une bonne irrigation font de l’île, surtout dans sa partie la plus septentrionale un terrain riche et fertile. En réalité, il existe également une explication moins mythologique de l’importance de cette île, qui, au cours de la période grecque, connut une splendeur que l’on peut comparer uniquement à celle d’Athènes et celle-ci réside dans une position revêtant une grande importance du point de vue stratégique et commercial. C’est au cours de cette période, en effet, que l’on a situé la construction de l’un des symboles les plus connus du pouvoir de Rhodes, le fameux colosse, une statue de bronze haute de 35 mètres, appuyée sur une embase de pierre de 10 mètres et qui se trouvait placée à l’entrée du port.
A Rhodes, à cette époque, vivaient au moins quatre-vingt mille personnes tandis que s’y épanouissait une école d’art, de rhétorique et de philosophie des plus florissantes. Abattu par un terrible tremblement de terre, les restes du colosse furent abandonnés pendant presque mille ans avant d’être recueillis, fondus et vendus par les Arabes. Cet épisode fut le signe avant-coureur de la fin de la période de la splendeur de Rhodes, laquelle connut en effet un dénouement dramatique en raison de très fréquentes invasions turques et arabes. A partir de 1300 et pendant deux siècles, ce furent les Chevaliers de Malte qui l’occupèrent et qui y construisirent de nombreux ouvrages dont les traces sont encore présentes aujourd’hui. Après les Chevaliers s’instaura une domination turque, longue et obscure, jusqu’à ce que, venue l’époque contemporaine, s’y établirent les Italiens qui l’occupèrent jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, en restaurant et en reliant entre elles les villes principales. Rhodes appartient à la Grèce depuis 1948.
La ville est encore aujourd’hui divisée en deux parties bien distinctes : la partie nord est la partie moderne, actuelle et comprend les nouvelles structures touristiques, tandis que la partie sud est par contre d’origine clairement médiévale. La citadelle médiévale, entourée d’un périmètre de quatre kilomètres carrés fermé par une enceinte abrite en son sein, dans l’Hôpital des Chevaliers, le Musée archéologique qui comprend de nombreux vestiges de toutes les périodes historiques de l’île, tandis qu’à quelque distance du musée se trouve la Résidence des Sept Langues et celle des Grands Maîtres, construite sur le modèle du Palais des Papes à Avignon, laquelle fut détruite par les Turcs et reconstruite par les Italiens.
Lindos, se trouvant à une cinquantaine de kilomètres de Rhodes, est le plus beau village de l’île, avec ses rues étroites et ses maisons blanches, dont la plupart possèdent encore les décorations extérieures qui remontent au XVe siècle. Le village est dominé par l’Acropole, construit sur le sommet d’un haut plateau. On y trouve les vestiges du sanctuaire et du temple d’Athéna Lindia, le reste du portique des Propylées, ainsi que les vestiges du temple de Dionysos.

 

Jour 7 Limassol (Chypre)

Chypre a une double identité du point de vue du caractère, de l’aspect géographique et de la culture. Elle a un caractère à la fois très pratique et romantique. Son aspect concret lui vient peut-être des origines "industrielles" de l’île et de son nom même qui dérive du latin cuprum, cuivre. Les mines de la partie Sud de l’île sont en effet très riches non seulement en cuivre, qui est extrait de nos jours encore et que les Chypriotes travaillent en véritables maîtres, mais aussi en amiante et en chrome.

Le côté romantique lui a été attribué par la tradition grecque qui l’a désignée comme la destination idéale pour ceux qui veulent couronner leur rêve d’amour. C’est en effet ici à Chypre, non loin de Limassol, que serait née Aphrodite, la Vénus des Latins, déesse de l’amour engendrée par l’écume de la mer et que Botticelli représente debout sur une coquille. C’est peut-être pour cette raison qu’à Limassol a été célébré l’un des mariages les plus importants de l’histoire, celui entre le roi anglais Richard Cœur de Lion et Bérangère de Navarre, qui fut couronnée reine justement dans le château de la ville, à des milliers de kilomètres de Londres.
L’île a aussi deux aspects géographiques profondément différents : les chaînes de montagnes sont dures et inhospitalières – et celle du massif volcanique du Trodos est très exploitée du point de vue industriel – alors que les vallées de l’arrière-pays sont parsemées de petits villages pittoresques entièrement voués à l’agriculture et en particulier à la culture des céréales, des agrumes et du raisin, qui produit un vin particulièrement prisé et recherché. L’île a inévitablement subi l’influence de deux cultures : la grecque, fondée sur la tradition et sur l’organisation sociale, et la turque, car la côte de ce pays n’est qu’à soixante-dix milles.
Le développement principal de Limassol eut lieu au Moyen Age, alors que la ville ne fut pas épargnée par de terribles ravages : une inondation désastreuse suivie par le long siège des Génois et, au cours des siècles suivants, par le passage de hordes barbares et arabes. Après un nouveau sac, mené par le Turc Lala Mustafa en 1570, la ville connut une période de crise et de décadence qui prit fin seulement au XIXe siècle, alors qu’elle devint un centre commercial et industriel d’une certaine importance. Elle est aujourd’hui la deuxième ville la plus peuplée et la plus importante de l’île.
Chypre possède de nombreux attraits touristiques, aussi bien balnéaires qu’archéologiques : des sites très intéressants sont ceux de Curium et Colossi, dont les thermes et les mosaïques, presque complètement restaurées, sont extrêmement intéressantes. L’île est lié à jamais au culte d’Aphrodite, mais une autre divinité, d’après la légende, avait fixé ici sa demeure : il s’agit de Dyonisos, le Bacchus des Latins, qui demeurait à Paphos, un des plus beaux sites de la partie Sud de l’île.
Si vous aimez faire des achats, vous trouverez de très beaux objets en or, en argent et surtout en bronze, métal que les artisans travaillent selon une tradition très ancienne.

 

Jour 8 Alexandrie (Egypte)

Alexandrie est une des villes les plus importantes dans l’histoire de la Mediterranee. Berceau de civilisation, de culture et d’histoire, elle a connu des moments de grandeur et de splendeur extremes, suivies de periodes de crises et de regression sociale aussi noires que sa splendeur avait ete etincelante. Une veritable ville extreme, fondee par Alexandre le Grand en 331 et dont il fut tout de suite tellement orgueilleux qu’il voulut lui donner son propre nom.

La legende d’Alexandrie raconte que, sur le delta du Nil, juste a l’endroit ou la ville naquit, les divinites egyptiennes avaient cache toute leur sagesse et que c’est de celle-ci que toutes les activites des hommes tiraient leur force vitale : en effet, Alexandrie connut bientot, grace aussi a sa position commerciale de preeminence absolue sur la Mediterranee, des progres considerables dans les domaines de la science, de la culture et meme de la philosophie et de la vie spirituelle. Son phare, haut de 120 metres et dont la lumiere etait visible, selon certains, a plus de 100 milles de la cote, et sa bibliotheque sont entres dans la legende malgre leur destruction par un seisme (le premier) et par un incendie (la seconde).
La suprematie d’Alexandrie se poursuivit encore sous les Romains qui lui donnerent une population de 500 mille habitants et en firent la deuxieme ville de leur empire. Ce fut avec la domination arabe que la ville connut la premiere periode de conflits, dus a des tensions religieuses qui entrainerent la destruction d’une grande partie du patrimoine de monuments antiques qui n’est pas arrive intact jusqu’a nous – meme a cause du declin de la ville – mais n’en est pas pour autant moins fascinant.
Alexandrie est un point de depart et d’observation privilegie pour se familiariser avec les nombreux mysteres de l’architecture et de l’art egyptiens : le Caire, la capitale egyptienne tres mouvementee, avec ses innombrables activites et la tres haute concentration de population, n’est pas loin et offre un contexte typiquement metropolitain a quelques kilometres seulement du desert. La route du desert, qui mene vers l’interieur du pays, est la piste des pyramides et du Sphinx : les pyramides de Kheops, Khephren et Mykerinos a Gizeh, celle de Djoser a Saqqara ainsi que la mastaba de Mereuka completent une visite surement extraordinaire et unique en son genre. Le Musee Egyptien, qui heberge les collections les plus importantes d’objets, bijoux, documents et sarcophages de l’Antiquite egyptienne et pharaonique, offre des visites fascinantes, ainsi que l’ancienne capitale Memphis, ou le monument le plus visite est le mysterieux Colosse de Ramses II.
Les specialites gastronomiques egyptiennes sont tres savoureuses et epicees : en particulier la viande – de mouton, de veau ou meme de gibier – accompagne tous les plats principaux traditionnels. Les Egyptiens vouent un veritable culte au kebab, gigantesque roti de veau qu’on decoupe et qu’on mange sur le pouce, dans la rue, et qui est souvent "europeanise" en le placant dans un sandwich. Un plat tres savoureux est l’ataijef, une sorte de fougasse au fromage aussi bonne que celle de la Ligurie, et le cossa, un legume dont le gout est proche de celui du concombre et que l’on farcit avec de la viante de mouton hachee et de savoureuses epices egalement hachees. Parmi les objets les plus frequents et les plus interessants a acheter, a cote des papyrus et des souvenirs traditionnels, il y a aussi des objets precieux : en particulier l’ambre et les pierres dures sont particulierement prisees. Meme les vetements traditionnels, parmi lesquels la galabia, sont tres apprecies des touristes.

 

Jour 9 … Plaisirs en mer …

Jour 10 … Plaisirs en mer …

 

Jour 11 Civitavecchia/Rome (Italie)

Les premières mentions de Civitavecchia se réfèrent à Centocelle, bourg très ancien qui était une sorte de port pour l’Etrurie, mais aussi un lieu d’échanges très prospères. Et ce n’est pas tout : dans ses annales, Pline le jeune indique clairement Centocelle comme le siège d’un concile de paix organisé par l’empereur Trajan. Le nom de Centocelle lui vient de la description des maisons de ce village qui ressemblaient à des ruches avec leurs pièces petites et nombreuses ou bien de la description des petites baies qui interrompaient la côte et qui permettaient l’abordage et le départ des bateaux. C’est aussi parce qu’il s’agit d’une région abritée mais d’où l’on accède facilement à la mer, que Trajan fit construire ici sa plus belle villa : c’est encore lui qui commença les travaux du port dont la structure fondamentale est restée la même. Civitavecchia se chargea de gérer la plupart du trafic maritime destiné à Rome, quand le port d’Ostie, à l’embouchure du Tibre, ne fut plus capable de le faire tout seul. La première description du port est celle de Pline, qui décrit les jetées et le panorama de la villa de Trajan.

La conformation très particulière du port est attribuée à l’architecte Apollodore, qui avait décoré la structure originaire de l’escale avec des reliefs et des statues. Même après la chute de l’empire romain, Civitavecchia ne perd pas son importance maritime, mais au contraire, en quelques siècles, elle se confirme premier port de la mer Tyrrhénienne, ce qui lui vaut la jalousie de Pise et la convoitise des pirates turcs. Le port, quoique continuellement adapté et réaménagé, ne perd pas sa structure originaire qui reste celle de l’époque romaine. Aujourd’hui, le port de Civitavecchia est décidément moderne et dynamique, voué au trafic léger et au transport des passagers vers les îles tyrrhéniennes, mais il maintient toujours la structure du port romain. Escale privilégiée pour visiter les merveilleux souvenirs historiques des civilisations romaine et étrusque, la ville a aussi un centre historique et un bourg du Moyen Age vraiment plein de charme et bien préservé.

 

Jour 12 Nice/Savone (Italie) 08:00 –

Arnaud Calteau