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Deux églises à Palerme

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Deux églises à Palerme

Palerme Fontaine Vergogna

Devant la mairie de Palerme, on découvre une fontaine dont les têtes de certaines statues ont été coupées.

Il s’agit de la « fontaine de la honte », ramenée à Palerme au cours du XVIème siècle.

Les religieuses, dont le couvent se dresse sur la même place, furent choquées par la nudité des statues. Elles décidèrent donc de leur couper le nez.

D’autres, encore aujourd’hui, ne se gênent pas pour leur couper carrément la tête !!!

intérieur église Martorana

Juste à coté de cette place, deux églises du XII ème siècle se côtoient sur la place Bellini : Sainte-Marie de l’Amiral ou la Martorana et San Cataldo.

La plus incroyable est celle de la Martorana, certainement l’une des plus belles églises de Palerme.

Construite par Georges d’Antioche appelé « le grand Amiral » du premier roi normand de Sicile, elle prit le nom de Sainte Marie de l’Amiral en hommage à sa très grande foi.

Elle a subit de nombreuses transformations depuis le moyen âge. On entre par le rez-de-chaussée du campanile qui lui est attenant.

L’intérieur est superbement riche. Construite en croix grecque, elle est parsemée de magnifiques mosaïques en or d’origine byzantine. Sur les murs des nefs, elles retracent la vie du Christ et celle des apôtres Pierre et Paul.

La plus belle mosaïque se trouve dans la Coupole, elle représente le Christ entouré de 8 archanges. On peut également reconnaître le premier roi normand Roger II, représenté se faisant couronner par le Christ.

Mélange complet de style avec l’abside : détruite à la fin du XVIIème siècle, elle est, elle, parfaitement baroque.

Eglise San Cataldo à Palerme

Juste en face, il faut aussi découvrir l’église San Cataldo, impossible de la manquer avec ses trois coupoles roses, typiques de l’art arabe.

 Fondée en 1160, elle aussi par un grand Amiral mais là du roi Guglielmo I, successeur de Roger II.

Transformée en bureau de poste, elle redevient église à la fin du XIXème siècle après une énorme rénovation.

L’intérieur de San Cataldo, c’est tout simplement l’inverse de celui de la Martorana : les murs sont vides entre des arcades byzantines. C’est les mosaiques au sol qui valent le détour.

Laurie Desorgher © Azurever.com