Cette musique typiquement andalouse est, certes, traditionnelle, mais surtout très ancrée dans la vie contemporaine des espagnols.

Elle envahit la rue, s’échappant d’une fenêtre entrouverte d’un immeuble ou des enceintes d’une voiture.

C’est une musique très riche, aux significations contraires, pouvant exprimer la joie ou la peine. Elle se divise en 3 catégories bien distinctes.

Le « CANTE CHICO » est une union de la danse et du chant. C’est un art euphorique, gai et entraînant.

Le flamenco Grande (grand chant), encore appelé JONDO (profond) est lui aussi entraînant, mais nettement moins joyeux, à vrai dire, il n’est pas conseillé pour un auditoire à la recherche de réconfort.

Pour référence, vous pouvez plonger dans cet univers en écoutant Cameron de la Isla, chanteur de cante grande en duo avec Paco de Lucia.

Ce sont deux mythes du flamenco, l’un est une icône vivante, il s’agit de Paco de Lucia, guitariste renommé internationalement, quant à Cameron de la Isla, il est décédé à 36 ans.

Le « CANTE GRANDE » est uniquement un chant, aucune danse ne l’accompagne.

Les thèmes abordés sont aussi optimistes que la mort, l’amour malheureux, le mal être, mais le chanteur accompagné de son guitariste parvient à enflammer son auditoire qui mêle ses applaudissements et ses cris à la performance du chanteur.

La dernière catégorie est le « CANTE INTERMEDIARO », qui est un juste milieu entre l’allégresse du cante chico et la tristesse du cante grande.

Souvenir, souvenir…au lieu de vous limiter aux castagnettes, qui, soyons sincères, au mieux orneront le mur de vos toilettes, au pire resteront au fin fond de votre placard, rapportez de la musique dans vos valises !