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Le grand Bazar d’Istanbul

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Le grand Bazar d’Istanbul

Intense moment de shopping historique !

Le quartier du Grand Bazar, appelé « Kapali Çarsi » (littéralement « marché couvert » en turc), est un des lieux les plus mythiques d’Istanbul, même s’il prend parfois des airs de parcs d’attraction pour touristes.

Mais avec un peu d’imagination, on a l’impression d’être un pèlerin du 12e siècle découvrant toutes les couleurs, les odeurs, le luxe et le raffinement de l’Orient et de l’art turc !

On comprend pourquoi au Moyen âge, les marchands accouraient de tous les pays pour écouler ou échanger leurs marchandises sur le « Grand Bazar d’Istanbul ».

Surtout si c’est votre 1er voyage vers l’Orient, vous risquez de ressortir ébloui, étourdi et chargé de gros paquets !

L’entrée du Grand Bazaar

Le Bazar se situe au centre de la ville d’Istanbul dans les bâtiments historiques médiévaux qui furent construits à cette intention.

La porte d’entrée se perd parfois dans les étalages et la vente, car, depuis toujours, c’est le principe même du Bazar qui fait qu’il s’étend à l’infini sur les rues qui l’entourent sans que l’acheteur, perdu dans les étalages, ne s’en rende compte !

Le Grand Bazar, construit en 1461 par Mehmet le Conquérant était à l’origine un marché couvert en bois.

Il fut ravagé par un incendie quelques années plus tard et reconstruit en pierre. Il fut ensuite détruit par un tremblement de terre au 19ème siècle. L’édifice actuel date de 1956.

Aujourd’hui, rien que dans la partie couverte du Grand Bazar, on compte près de 4000 boutiques.

Avec ses 58 rues, 18 portes, et ses 200 000 m², il reste le plus grand marché couvert « ancien » au monde (les centres commerciaux l’ont détrôné depuis longtemps).

Pour repère, l’entrée principale est précédée d’une mosquée et de son minaret.

Les arcades du Grand Bazar

A l’intérieur, les arcades se succèdent avec des mosaïques de couleur bleue, rouge et verte.

Les allées sont décorées et ouvrent sur des caravansérails, de forme carrée, plus grands, et souvent organisés par type d’artisanat : bijoux, tapis, textiles, mosaïques, argenterie.

Ne ratez surtout pas le « Vieux Bazar », qui est le caravansérail principal et le plus ancien, au centre des tous les couloirs.

Les commerces d’antiquité ou de tapis sont de meilleure qualité dans cette partie là du bazar.

Comme autrefois, à chaque rue sa spécialité et sa corporation. Chaussures, cuirs ou bijoux, les boutiques sont souvent regroupées…

Au moment de la négociation (voir plus bas), c’est une bonne façon de faire marcher la concurrence et de faire baisser les prix.

Et comme autrefois, le grand Bazar ferme pour la nuit (à 19 heures), pour éviter les vols.

Le marché des lampes

Tout autour du Grand Bazar sont dissimulés de nombreux « han » et caravansérails, ces sortes de relais de diligences pour les caravanes qui migraient entre Orient et Occident au gré des échanges commerciaux.

Ils sont souvent construits autours d’une agréable cour ombragée. Les voyageurs y trouvaient cuisines et salles de repos mais aussi écuries et entrepôts.

Vous allez vous perdre forcément dans les dédales de couloirs, de passages, de cours, de rues et de boutiques, mais c’est exactement ce qu’il faut ! C’est à ce moment là que vous trouverez les plus belles pièces et des affaires en or.

 C’est aussi très important car, plus que le bazar lui-même devenu très attrape-touriste, ce sont les rues et le quartier autour du bazar qui valent le détour et sont beaucoup plus vivants.

Là vous trouverez des produits plus authentiques, un peu moins chers et des recoins surprenants ouvrant sur toute l’Asie !

L’art et la manière de la négociation

Dans les recoins du Bazar

Ah le marchandage. Si vous n’aimez pas, pas la peine de vouloir acheter quelque chose dans le Grand Bazar.

Dans la plupart des échoppes, les prix ne sont pas affichés. Alors, à vous de les faire baisser. Seules quelques boutiques plus « chic » (souvent dans le vieux Bazar) vendent leurs produits à prix fixes.

Pour vous donner une petite idée, j’ai réussi à faire baisser de moitié le prix de la plupart des articles que j’ai acheté là bas. Mais bon, ce n’est qu’une indication.

Gardez aussi en tête que c’est du commercer mais aussi un jeu. Alors, négocier, oui. Mais avec le sourire, c’est plus facile.

Certaines personnes peuvent quand même se sentir un peu traqué, harcelé par tous les vendeurs et rabatteurs qui sillonnent les allées.

Alors n’hésitez pas à regarder, repartir et revenir le lendemain après plus de comparaison et d’idées de prix en tête.

C’est aussi une bonne manière de négocier ! Autre bonne idée : demander discrètement à un Turc combien il achèterait la pièce que vous convoitez.

Faites aussi attention à vos affaires, car comme au Moyen Age, il peut y avoir des pickpockets, et surtout fixez-vous une heure et un lieu de sortie pour être sûr d’arrêter les achats à temps !

Marjolaine Chaintreau © Azurever.com

Marie-Camille Julien © Azurever.com