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Le « Old Town » de Edimbourg

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Le « Old Town » de Edimbourg

Les « courts » et les « closes » du centre ville

La principale artère de « Old Town », le plus vieux quartier d’Edimbourg, est le « Royal Mile », une succession de quatre rues : Castelhill street, Lawnmarket street, High street et Canongate street.

Elles relient le château d’Edimbourg à « Holyrood House », demeure de la Reine d’Angleterre lors de ses séjours dans la capitale écossaise. Sur un mile (1609 m) se succèdent vieilles maisons et majestueuses églises.

C’est le véritable cœur historique de la ville, classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. On peut traverser ce quartier en se contentant de longer le « Royal Mile » mais ce serait passer à côté de ce qui fait le véritable charme de cette ville.

Courettes et passages voûtés

Certaines entrées de « Closes » sont embellies par des décors en fer forgé.

Tout au long de la longue rue du « Royal Mile » se succèdent une multitude de « courts » (courettes) et de « closes » (passages voûtés) et il ne faut surtout pas hésiter à s’aventurer à l’intérieur.

On peut déboucher, au hasard sur une cour médiévale, un jardin au charme totalement britannique ou une vue incroyable sur « New Town », la nouvelle ville, en contrebas d’« Old Town ».
 

White Horse Inn

Au 137 Canongate Street, on découvre le charmant « Dunbar’s Close Garden », un jardin public, « british » à souhait, avec des petits recoins où s’isoler et bouquiner.

Le lieu donne envie de lire ou relire les œuvres du poète du 18ème Robert Fergusson, enterré juste à côté dans le cimetière de l’église gothique « Canongate Kirk ».

Et si la poésie ne vous tente pas, peut être serez vous davantage intéressés par La Richesse des Nations (1776) de son compatriote Adam Smith, enterré dans le même cimetière au calme, loin des turpitudes de notre économie moderne qu’il a contribué à fonder.

Un peu après ce petit jardin, le 27 Canongate cache le « White Horse Close » au bout duquel on découvre la fameuse « White Horse Inn », auberge traditionnelle d’où partaient toutes les diligences pour Londres. Elle a été reconstruite il y a peu en respectant l’aspect original de l’ancienne auberge.

La rue de « Lawnmarket »

Un des « closes » d’Edimbourg, au fond on peut voir le « Scott Monument »De « Lawnmarket », on peut également emprunter un petit passage typique pour se rendre au « Writer’s Museum », musée consacré aux grandes plumes de la littérature écossaise.

La courette qui abrite le musée est d’un calme surprenant qui contraste avec l’agitation de « Royal Mile ». Au sol, des citations d’écrivains écossais célèbres sont gravées.

Autre recoin célèbre : le « Brodie’s Close », au 306-310 Lawnmarket. C’est ici que vivait William Brodie, ébéniste respecté du 18ème siècle le jour et cambrioleur la nuit.

Il aurait inspiré à Stevenson le roman Dr Jekyll et Mister Hyde. Tous ces petits passages permettent d’imaginer la vie grouillante qui devait caractériser Edimbourg au Moyen-âge.

Enfin, au niveau de « Lawnmarket », du côté de « New Town » se cache un tout petit passage offrant une vue incroyable sur le « Scott Monument », mémorial construit en 1836 à la gloire du romancier Walter Scott.

Une telle vue est comme un petit bijou réservé aux voyageurs les plus curieux… Et il serait dommage de le rater.

 

Marie-Camille Julien © Azurever.com