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L’île de Iona

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L’île de Iona

L’île sacrée d’Ecosse

Lona est une île minuscule située à l’extrémité Sud Ouest de l’île de Mull. Totalisant une surface de seulement 5,5 km², elle a néanmoins une grande place dans le cœur des écossais. Sur ces terres sont enterrées plusieurs des anciens rois d’Ecosse et des Seigneurs des îles.

C’est là qu’on trouve également l’abbaye fondée au 6ème siècle par Saint Columba. Elle servit d’exemple lors de l’évangélisation de l’Ecosse.

Aujourd’hui, de par sa petite taille et son ambiance incitant au recueillement, Iona est un lieu de méditation idéal. Nombreux sont ceux qui viennent passer quelques jours ou une saison dans le couvent ou dans un autre centre de recueillement.

Notre activité coup de coeur : Excursion de 5 jours en petit groupe à la découverte des îles d’Iona, de Mull et de Skye

Un rocher sur l’océan

Le port de Iona vu du débarcadère des ferriesAutant prévenir tout de suite, pour se rendre sur Iona, il faut se lever tôt. On part du terminal de Ferry d’Oban, à l’Ouest de l’Ecosse.

De là, la première étape est la jolie île de Mull. L’idéal est de passer une nuit sur Mull afin d’avoir le temps de voir le charmant port de Tobermory, principale bourgade de l’île.

En une journée, on ne peut en effet pas faire les deux. Un seul bus permet d’aller vers Iona.

Il part de Craignure, terminal des ferries, quelques minutes seulement après l’arrivée du premier ferry en provenance d’Oban (il quitte Oban entre 6 et 8 heures du matin et arrive à Mull environ une heure plus tard). Les transports sont assurés par la compagnie Caledonian MacBrayne.

Il faut plus d’une heure de bus pour parcourir les 61kms qui séparent Craignure de Fionnphort, le petit port duquel partent les ferries pour Iona.

Ce trajet en bus permet de traverser l’île de Mull et d’en apprécier la beauté sauvage. Ensuite, la traversée pour se rendre sur Iona ne dure que quelques minutes car l’île n’est séparée de Mull que par un bras de mer.

En arrivant vers le port d’Iona, on peut embrasser du regard une bonne partie de l’île. A droite du port se trouvent l’ancien couvent et l’Abbaye de Saint Columba, à gauche s’étendent de minuscules plages de sable blanc.

Une incitation au recueillement

Lona, une île aux airs de bout du mondeTout sur Iona inspire le calme et la tranquillité. Les plages de sable blanc et l’eau turquoise sont un véritable éblouissement pour les yeux.

Si on fait un instant abstraction du froid, des moutons et du vent (mais ça fait peut être beaucoup !) on se croirait presque en Polynésie.

Les blocs de pierre qui jalonnent le paysage ajoutent une touche de gravité à ce paysage de carte postale. Cette île a véritablement des airs de bout du monde.

Cette impression est exacerbée à partir d’octobre, lorsque les hordes de touristes désertent l’île. C’est d’ailleurs en automne et en hiver que plusieurs organisations, chrétiennes ou pas, organisent des séjours de plusieurs semaines sur Iona.

La fondation Finhorn que l’on a rencontrée dans un autre reportage possède par exemple une maison de méditation sur l’île. L’abbaye a également été aménagée pour accueillir des visiteurs pour de longs séjours.

L’île de Saint Columba

La Maclean’s CrossSaint Columba est arrivé sur Iona en 563. Il y établit un monastère avant de partir évangéliser l’Ecosse. Ce célèbre saint fut également l’un des premiers à croiser le monstre du Loch Ness sur son chemin.

Son monastère eut un rayonnement très important en Ecosse jusqu’à l’époque de la Réforme. Comme beaucoup d’autres édifices religieux, il fut totalement dévasté.

Dans les années 1930, un groupe de chrétiens décide de le reconstruire pour former l’abbaye actuelle. Ce groupe, la Communauté d’Iona, est toujours actif et organise lui aussi des séjours sur l’île.

Les chrétiens d’Iona au Moyen-âge ont également influencé l’art sacré écossais, incorporant des motifs pictes ou celtiques à des figures chrétiennes. On trouve ainsi sur l’île plusieurs croix, originales ou pas, témoignant de ce brassage culturel.

Ce style que l’on appelle d’ailleurs « Ecole d’Iona », s’est exporté dans plusieurs îles de l’Ouest de l’Ecosse.

Marie-Camille Julien © Azurever.com