Où sortir dans Bangkok
Avis aux noctambules, insomniaques, clubbers et autres oiseaux de nuit, Bangkok ne dort jamais !
Il y a toujours un prétexte pour sortir le soir et quelques bonds de skytrain ou une petite course de taxi vous mèneront en deux temps trois mouvement là où la fête fait fureur !
Cinéma
Pour les victimes du mal du pays ou bien tout simplement pour les touristes (et les thaïs !) en manque d’occidentalité, il est toujours possible de se réfugier au Siam Paragon afin de dévorer une superproduction hollywoodienne sur un écran complètement démesuré.
Il peut être intéressant d’aller y jeter un coup d’oeil, même pour ceux que l’idée repousse de soutenir ce type de projet, pour se rendre compte de l’étendue du faste ainsi étalé et de l’envergure du complexe commercial dans lequel a été construit ce gigantesque cinéma.
Bien moins commerciale, la vocation du petit cinéma du Siam Square est plutôt à tendance culturelle et les films que nous y trouvons sont de très bonne qualité et projetés en version originale sous-titrée lorsque étrangers à l’empire du Siam (cinéma d’art et essai).
Boire un verre depuis les hauteurs
Pour une ambiance chic et surtout un panorama édifiant de la ville de nuit, le Vertigo s’avère une bonne adresse (même si l’atmosphère se révéle bien trop huppée -voire hype-, tendance et aseptisée à mon goût). Les boissons y sont assez chères.
Le bar couronnant la « state tower » (Chaoren Krung) présente une terrasse sympa dont le pourtour est jalonné de coussins (pris d’assaut quelques minute avant le coucher de soleil !) et permet de scruter la ville en sirotant une bière.
Les consommations sont très chères mais cela est vite compensé par la vue imprenable.
Un bon plan romantique s’avère être l’ascension de la Bayok Tower peu avant le coucher de soleil.
La montée coûte environ six euros mais un cocktail est inculs dans le prix du ticket et la vue est absolument la plus impressionnante de tous les grattes-ciel alentours.
Depuis la galerie courant autour de la tête de l’immeuble on peut voir au travers de grilles (oui, je vous l’accorde, ce n’est pas le mieux pour les photos) la ville s’étendre là-dessous chez les mortels.
Une fois le soleil coucher évanoui, on pourra se rabattre sur le bar à l’intèrieur de la tour dont les grandes baies vitrées sont très appréciables.
Danser
Pour se déhancher follement sur la piste de danse, une première option est la RCA ou Royal City Avenue.
C’est ici que la jeunesse dorée de Bangkok vient dépenser ses deniers une fois la nuit venue.
Le prix des consommations est extravagants en comparaison du standard de vie thaïlandais mais le luxe qui va avec est surprenant :
ordinateurs dernière génération dans le hall pour consulter ses mails, maquilleuses aux toilettes pour parfaire la beauté de mesdemoiselles, salon de massage et musique acoustique dans les toilettes des hommes pour détendre le dos de ces messieurs.
Une tenue correcte est exigée pour entrer dans quelque discothèque que ce soit le long de cette rue artificielle mais un service de location de chaussures fermées est à disposition pour les étourdis ou les touristes en fin de visite encore chaussé de sandales ou chaussures de marche.
Beaucoup plus décontracté et abordable à la plèbe (dont font partie grand nombre d’étudiants voyageurs et de « backpackers »), le fameux quartier de Kao San Road !
A « Gulliver », la fête bat son plein de minuit à 3h00 du matin, puis vers 4h00, à la fermeture, les insomniaques pourront se diriger allègrement vers « Gazebo », un bar Chicha à l’ambiance lounge ouvert jusqu’au petit matin.
Informations pratiques
Jean-Baptiste GIBILY © Azurever.com