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Ponte Vecchio

Ponte-Vecchio-panorama

Ponte Vecchio

Ponte Vecchio panorama

Ponte Vecchio est le plus ancien pont de Florence, mais c’est aussi depuis toujours une galerie marchande en plein air pour orfèvres et joailliers. Il est construit en 1345 à l’emplacement d’un pont romain, là où un autre pont s’était écroulé deux fois au Moyen Age.

Ponte Vecchio, la nuit

Ponte Vecchio, la nuit

Quand d’autres ponts voient le jour, ce pont prend l’appellation vecchio, vieux. Son nom et sa beauté lui valent d’être sauvé pendant la guerre, lorsque les Allemands détruisent tous les autres ponts de la ville.

Au-dessus des maisonnettes de joailliers, court le corridor de Vasari, un passage d’un kilomètre qui permettait aux Médicis de se déplacer en toute intimité du Palazzo Vecchio au Palais Pitti.

Comme les odeurs du marché aux viandes du Ponte Vecchio étaient un véritable désagrément pour les promenades des Grand-Ducs, les orfèvres sont appelés pour ouvrir leurs boutiques en 1593. De halles puantes au quartier chic, le sort est jeté !

Ponte Vecchio, la nuit

En descendant le fleuve Arno au coucher du soleil, vous pouvez aussi aller découvrir les autres ponts florentins, tous reconstruits après la Deuxième Guerre Mondiale.

Le premier que vous trouvez en suivant le cours du fleuve, c’est le Ponte della Trinità. Le quatrième pont de Florence, chef d’oeuvre d’Ammannati (1567-70).

Aux quatre entrées du pont, il y a les statues des Quatre Saisons et, sur le côté qui va vers le centre, la boutique Ferragamo marque le début du quartier de la mode.

Notre activité proposée : Tout Florence en un jour

Benvenuto Cellini, maître en orfèvrerie et intrigues

Persée, statue de Cellini

Persée, statue de Cellini

Au milieu de Ponte Vecchio, les maisonnettes des orfèvres laissent la place à un balcon d’où regarder l’Arno, à côté, bien sûr, d’un buste de Benvenuto Cellini (1500-1571), le maître de l’orfèvrerie florentine et européenne.

Talent versatile, Cellini est aussi dessinateur, sculpteur, il écrit ses mémoires et des traités d’orfèvrerie. Avant de gagner Paris, au cours de ses voyages, il est à Rome, Sienne, Bologne, Ferrare, Mantoue et Venise.

En France, François Ier dote Cellini d’une pension généreuse et l’installera avec ses amis dans la tour de Nesle, devant le Louvre. Homme d’intrigues et de l’ombre, les continuelles revendications de l’orfèvre lassent François Ier

. En 1545, le roi le renvoie dans son pays sans que l’artiste puisse terminer son oeuvre principale, un portail pour le château de Fontainebleau.

Florence, elle, n’a pas oublié son maître orfèvre. Parmi les chefs d’oeuvre de Cellini, le Persée est une merveille toujours visible sous la loge des Lanzi, en face du Palazzo Vecchio.

Fabio Benedetti-Valentini © Azurever.com