fbpx

Conception graphique - Logo

Notre newsletter

Population du Vietnam

population-01

Population du Vietnam

Avec l’aimable collaboration de Tangka.com

La diversité du peuple vietnamien

Visages d'ethnies

Le Vietnam représente la douzième plus forte population mondiale avec près de 83,5 millions d’habitants.

Sa densité moyenne est de 252,33 habitants au km². 80 % de la population est constituée de Viêts, connus sous le nom de Kinh.

Ils habitent en plaine et cultivent du riz.

Leur groupe ethnique est un mélange de Chinois, d’Indonésiens, de Thaïs, qui s’est opéré entre 200 avant et 200 après J.-C., dans le delta du Fleuve Rouge.

Le reste de la population (environ 20 %) est constitué d’une soixantaine d’ethnies ou de nationalités qui vivent et travaillent à la campagne : des Thaïs, des Khmers, des Muong, des Hmong, etc.

On peut y ajouter la communauté chinoise avec ses traditions ancestrales et son goût très prononcé pour le commerce.

En dépit de la rupture, en 1979, des relations entre la Chine et le Vietnam, et de la fuite vers la mère patrie et vers l’Occident, les Chinois sont encore nombreux et surtout concentrés dans le sud du pays.

La société vietnamienne

Procession devant l'autel d'un héros de guerre

Jusqu’au début du XXe siècle, elle était essentiellement constituée de populations rurales ; s’y ajoutaient dans les villes importantes (Hanoï, Hué), les administrateurs, les lettrés, les commerçants et les artisans placés sous l’autorité royale.

Avec la colonisation française, la modernisation du pays, le développement économique, la partition politique du territoire, l’installation autoritaire du socialisme, l’intervention américaine, l’émigration des années 70/80, cette société n’est plus ce qu’elle était à l’époque des Empereurs.

Mais, très marquée par dix siècles d’occupation chinoise, elle en a gardé la hiérarchie bureaucratique, l’influence morale confucianiste et bouddhiste.

Si l’on ajoute à cela le traditionnel culte des ancêtres et certaines croyances populaires liées à des superstitions ; il subsiste, d’une façon inaltérable, l’importance de la cellule familiale et un mode de vie rythmé par le cycle des saisons et les grandes fêtes religieuses.

La diaspora vietnamienne

Plus de 1 500 000 Vietnamiens vivent hors de leur pays.

Si certains d’entre eux aident parents ou familles demeurées sur place, beaucoup sont restés à attendre dans des camps de réfugiés, les promesses d’une vie plus heureuse.

L’exode des Vietnamiens a commencé au XIIIe siècle, sous la dynastie des Ly, lorsque les populations fuirent vers le sud à la suite de massacres ordonnés par le général Trân Thu Dô.

Durant les deux guerres mondiales, beaucoup de Vietnamiens travaillèrent dans l’industrie d’armement et firent leur service militaire, d’autres vinrent en France pour y faire leurs études et s’y fixèrent.

Entre 1954 et 1965, ce fut la fuite vers la France tandis qu’un million de réfugiés du nord du Vietnam demandait asile au sud.

Après la chute de Saïgon, en 1975, et la réunification du pays sous un régime communiste, des dizaines de milliers de Vietnamiens tentèrent de trouver refuge à l’étranger en fuyant leur pays par mer sur des embarcations de fortune.

La mer devint souvent le linceul des « boat people ». Les pays d’accueil ne firent qu’entrouvrir leur porte ; cependant en 1977, les Etats-Unis furent les premiers à accueillir chaque mois les rescapés de la faim et des camps de réfugiés.

L’Australie en recueillit 20 000, les camps de Thaïlande contiennent près de 90 000 réfugiés, la Malaisie environ 13 000, d’autres fuirent vers Hong Kong, Singapour, l’Indonésie ou le Japon ; la France accepta 40 000 réfugiés vietnamiens.

Un accord a été signé, en 1992, entre le Haut Commissariat aux Réfugiés et les autorités de Hong-Kong pour le rapatriement volontaire, ou forcé, de 56 000 Vietnamiens.

Mais plus de 100 000 réfugiés (chiffres 1993) parqués dans des camps, en Asie du Sud-Est, attendent toujours que leur destin soit fixé.