Have a good ride!

Avec ses 1 100 km de rails, ses 26 lignes et ses 468 stations, le métro new-yorkais est une véritable institution.

Comment imaginer une carte de New York sans ces courbes jaunes, rouges et bleues, qui serpentent entre les blocks et sillonnent les différents quartiers de la ville: le Queens, Le Bronx, Brooklyn et Manhattan et Staten Island?

Welcome!

Dès votre arrivée dans la grosse pomme, votre plan de métro aura sa place de choix dans votre sac à dos.

Vous apprendrez à vous repérer parmi les lettres et numéros cerclés et colorés qui désignent les différents trains.

Si le métro impressionne au premier abord, par son étendue, sa rapidité, et les quelques 4,8 millions de passagers qu’il transporte par jour, il reste, une fois apprivoisé, le meilleur moyen de découvrir la ville.

D’autant qu’il suit la logique implacable du quadrillage des rues de New York.

A Manhattan, vous vous repérerez grâce aux points cardinaux, et vous choisirez votre direction grâce à deux mots clefs uptown et downtown, selon que vous souhaitez vous déplacer vers le Nord ou vers le Sud.

Il existe ensuite deux types de trains, les local et les express, ces derniers ne s’arrêtant qu’aux arrêts les plus fréquentés, permettant un transit plus rapide.

Ainsi, on se retrouve facilement perdu face aux multiples quais de 100 à 200 m de longueur desquels plusieurs trains partent dans la même direction.

 

Partie intégrante de l’aventure new-yorkaise

Le subway new-yorkais est aussi une des meilleures manières de se plonger dans le quotidien des habitants de la ville.

Vous serez surpris par la diversité de la foule en période de rush hour, et par son rythme trépidant.

Dans les couloirs résonnent des chansons péruviennes et des morceaux de hip-hop sur lesquels des break danseurs gardent en haleine les voyageurs attendant leur train.

De fait, le subway, mis en service en 1904, fait partie intégrante de la culture de la ville, et a sa place de choix dans l’importante filmographie et littérature new-yorkaise.

Il est notamment le lieu de la scène de poursuite finale dans le film The French Connection (1971) et est hanté par des fantômes dans le film Ghost (1990).

Il est très présent dans les romans de Paul Auster et fut pendant de nombreuses années le théâtre du développement d’un art de rue : le graffiti.

Bref, Il fait partie intégrante de l’aventure new-yorkaise. Have a good ride !

Infos pratiques

Le métro est ouvert 24h/24. Possibilité d’acheter des Metrocards pour des trajets illimités à la semaine ou au mois.

© Elodie Barbey / Azurever.com