Quelques vérités :

non, ce n’est pas le rouge qui excite, voire, agace les taureaux, en fait, ils sont daltoniens… c’est simplement le mouvement de la cape qui fait réagir cette montagne de muscles de 500 kg en moyenne…quand on pense qu’un matador pèse de 50 à 60 kg.

Sachez aussi que si les places à l’ombre sont plus chères, ce n’est pas seulement car elles vous évitent de devenir aussi rouge que la cape, c’est également qu’elles vous offrent une plus belle vue sur le jeu du matador qui se fait à l’ombre.

Cette situation dans l’arène évite au matador d’être gêné par le soleil.

De son jeu justement, dépend sa récompense : il risque la « branca » s’il s’est mal comporté, le public alors le huera et ira même jusqu’à lui jeter des tomates… lors d’un « silencio », comme on peut le deviner, le public reste silencieux suite à une corrida peu satisfaisante.

Notons également que si le matador a bien mené sa corrida, mais n’est pas parvenu a tué rapidement le taureau, il aura tout de même le droit de faire un tour d’honneur de l’arène.

Ensuite viennent les remises d’une oreille, puis des deux puis des deux et de la queue pour les excellents matadors.

Petites infos sur les arènes. De nombreux guides clament que l’arène d’ici est la plus ancienne, celle de là-bas est la plus…méfiez-vous, il faut prendre en considération la catégorie de l’arène ! Il y en a trois.

L’Espagne compte une dizaine d’arènes de première catégorie, dont celles de Ronda et de Séville, qui accueillent les plus grands matadors.

Celles de deuxième et de troisième catégories sont utilisées par les « novilladas », ce sont des futurs matadors potentiels qui n’ont pas encore reçus l’alternative, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas encore considérés comme professionnels.

Conseils : Aller faire un tour dans l’arène de Ronda, elle vaut le détour. Certes, elle dispose d’une petite capacité (6000 places) mais son diamètre de 66m est le plus grand du monde, toute catégorie confondue !