Le gay Madrid
Dans le quartier de Chueca se trouve le gay district et tout ce que ça implique.
Attention ça va chauffer dans les bermudas. Je me promène alors au hasard des rues et la chance m’accompagne puisque je rentre au le LL Bar (11 Calle Pelayo).
Une ambiance de psychopathe, pas de chaises, pas de place, pas d’air, des serveurs souriants qui hurlent les commandes.
Mais exceptés les risques de surdité et d’asphyxie, voilà un lieu résolument hétéroclite (et pas seulement gayroclite). Ce qui m’a séduite d’emblée, c’est de ne pas me sentir dans un lieu communautaire auquel seuls ceux appartenant au club auraient accès.
Mais le clou du spectacle, c’est justement le spectacle. Une troupe de transformistes fascinants et tous plus poilants les uns que les autres. Un sens de la scène et de la dérision épatants, au point que je pleurais de rire sans parler cependant un mot d’espagnol.
Après ce petit échauffement et toujours sur les conseils d’un habitant local craquant (mais là vraiment aucune chance, je suis à voile et lui à vapeur), je fais route vers le Black & White.
Comme j’ai un sens de l’orientation inné (je suis de sexe féminin), je demande mon chemin 200 m plus loin.
Et là, c’est le drame, tout s’enchaîne.Je fais alors la connaissance de David, habitant à Madrid, et d’une de ses amies de New York, Joana.
Etant d’un naturel attachant et sympa (y a trop d’gens qui m’aiment), ils me proposent d’aller boire un verre et j’accepte au risque de mettre en péril mon carnet de voyage.
Je me fais entraîner au Why Not (déco chic et rococo). Les gens ne se la racontent pas et c’est donc vraiment caustique.
L’appartenance sexuelle de la population est plus mixée et l’atmosphère déchaînée. Je déguste mon verre de gin tonic et le garçon qui ôte son T-shirt sur le bar, ou plutôt à qui deux exquises jeunes filles le retirent. C’est à regret, mais le gosier étanché, que je quitte le Why Not pour retourner à ma destination d’origine.
3h30, arrivée au Black & White (34 calle Libertad). Environ 300 hommes et 3 filles, plus les hommes habillés en fille. Un environnement plus trash mais toujours aussi truculent.
On sent que les mecs sont venus chiner mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne vont pas s’éclater. Perruques rouges, murs zébrés et gogos dancers sont à l’honneur.
Décidément la foule madrilène est d’une constance sur l’échelle de la sympathie à faire sauter la cagnotte. Ils réveilleraient un mort et d’ailleurs ils l’ont fait puisqu’il est déjà 5h00 et que je n’ai pas dormi depuis bientôt 2 jours.
Je vais donc me coucher, tandis qu’ils commencent à peine la soirée, en me promettant de les suivre la prochaine fois…
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