En flânant autour du Louvre ou du quartier des Halles à Paris, ne manquez pas de faire un petit tour par la place Colette. C’est là que se dresse la fière Comédie Française depuis 1799. Cet illustre théâtre, fondé quelques années après la mort de Molière, est le seul théâtre d’État auquel une troupe de comédiens est rattachée de façon permanente. Souvent critiquées, les pièces proposées sont toujours de qualité. Et pour les petits budgets, il est possible de faire la queue à l’intérieur juste avant la représentation. Vous pouvez même vous retrouverez collés au plafond, sur les côtés de la salle, mais ça vaut le coup ! Pour des informations sur la programmation et les tarifs, vous pouvez visiter le site de la Comédie Française.
Une bouche de métro, curieuse…
Juste devant la Comédie Française, une drôle bouche de métro devrait attirer votre attention. C’est le « Kiosque des Noctambules », une œuvre construite en 2000 par Jean-Michel Othoniel pour célébrer le centenaire du métro parisien. C’est une sortie de la station « Palais Royal-Musée du Louvre » sur la ligne 1 du métro. Les deux dômes rouges et bleus de la bouche de métro représentent le jour et la nuit. Tout en globes de verres enfilés sur une structure d’aluminium avec deux petites statues de la vierge qui la surmonte, cette bouche de métro surprend dans le quartier par son style controversé.
Des colonnes atypiques !
Il l’est certainement tout autant que celui d’une autre œuvre bien connue située juste à côté de la Comédie Française. Les célèbres colonnes de Buren ont suscité une belle polémique en 1986 lors de l’ouverture au public. La cour du Palais Royal arborait 260 colonnes noire et blanche de tailles différentes. Normalement, le sculpteur Daniel Buren avait prévu un plan d’eau sous les colonnes. Ce « miroir » devait refléter l’œuvre du niveau supérieur. Mais depuis l’an 2000, le plan d’eau reste désespérément à sec. Les colonnes se sont abîmées, et leur délabrement a relancé la polémique autour de la présence de cette œuvre au cœur de Paris.