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Complexe du temple de Dendera - Dandarah

L’art musulman en Egypte

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L’art musulman en Egypte

Par l’intermédiaire des Nabatéens dont ils reçurent l’écriture, les Arabes connurent l’architecture à travers l’art romain.

Le point de départ est une mosquée de conception très simple comprenant une enceinte et quelques parties couvertes. Byzance et la Perse influenceront plus tard, l’art musulman dans son ensemble.

Période primitive : apparition du principe des éléments décoratifs : supports, arc ogival, arabesque, entrelacs, inscription koufique. L’ornementation reste indécise (ex : mosquée Ibn Touloun au Caire).

Période fatimide : introduction des éléments constitutifs de la façade : portail en forme de niches stalactites. La transition du carré au cercle dans les coupoles se fait par une niche.

Le minaret reste à un état rudimentaire (ex. : mosquée El-Azhar au Caire).

Période ayyoubide : la mosquée se transforme avec l’apparition d’un plan cruciforme ; la façade se resserre et devient une partie distincte de l’édifice.

Emploi de la coupole comme couverture des édifices funéraires (ex. : mosquée Al-Hakim au Caire).

Période des Mamelouks :

  • 1- Époque de transition s’arrêtant en 1281. Le minaret est pour la première fois construit en pierres de taille (ex. : monuments du Sultan Qalaoun).
  • 2- Époque faste (de 1272 à 1430). Grande unité de style. Le portail gagne en profondeur, la niche est ornée à grand renfort de stalactites. Les fenêtres sont placées dans de larges rainures peu profondes.

Le minaret prend une importance de plus en plus grande, il se compose d’étages en retrait les uns par rapport aux autres, chacun ayant une galerie supportée par des corniches à stalactites.

L’étage supérieur est couronné d’un bulbe (ex. : mosquée Méhémet Ali au Caire).

  • 3- Époque minime. La mosquée est ramenée à des proportions si réduites qu’il est facile de « coiffer » la cour centrale. Le tombeau cesse d’être incorporé à la mosquée pour devenir un édifice isolé.

On accumule les ornements sur la façade de la mosquée et sur le minaret (ex. : mosquée de l’émir Kidjams El-Ishaki au Caire).

  • 4- Période turque avec à ses débuts, deux courants : les Mamelouks, indigènes, et les envahisseurs turcs. Ces derniers importent leurs formes traditionnelles imprégnées d’esprit byzantin.

Apparaît la mosquée à coupole centrale. Le minaret devient plus fin, revêtu d’un capuchon conique. L’arabesque remplace les ornements végétaux.

Le placage et la mosaïque de marbres polychromes sont remplacés par les carreaux de faïence comme à la mosquée El-Mouayed au Caire.

Période ottomane. L’art perd son inspiration. La mosquée de Méhémet Ali pourrait bien orner une place d’Istanbul.

Dans les palais du Caire et d’Alexandrie se répand un style mi-classique, mi-baroque avec un caractère souvent pompeux et emphatique.

Plus tard, viendront s’ajouter des détails italianisants, anglo-saxons ou francisés, exemple, le palais Montazah à Alexandrie.

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