Londres a un coeur vert.
Tout autour de Buckingham Palace, c’est comme si la campagne anglaise n’avait jamais quitté le centre de Londres.
Trois parcs forment un poumon vert de plusieurs kilomètres carrés.
Le plus grand, Hyde Park, est aussi le plus ancien. Domaine de chasse réservé à la famille royale, c’est Jacques 1er qui l’ouvre au public en 1637.
Avec les Kensington Gardens adjacents, Hyde Park forme une île verte au milieu de quartiers résidentiels.
Ecureuils et muettes seront vos amis pendant votre jogging matinal ou lorsque que vous pratiquez votre sport préféré.
Lacs, allées royales, fontaines monumentales, statues : Hyde Park est un musée à ciel ouvert. Pas étonnant que ce parc ait servi d’exemple pour le Bois de Boulogne à Paris et Central Park à New-York.
A Hyde Park, tout comme à Green Park et St-James’s Park vous pourrez toujours vous prélasser dans une chaise longue (attention, un officier viendra promptement vous demander de régler la location du transat).
Bronzez, admirez la faune (les célèbres pélicans de St Jame’s Park) et la flore ou encore ramez dans le Serpentine, véritable mer intérieure.
Si vous cherchez le zoo ou des roseraies à couper le souffle, il faut se rendre au nord de Oxford Street pour atteindre Regent’s Park, véritable joyau vert conçu par John Nash au XIX siècle.
Mais si vous restez entre Hyde Park et St James’s Park, avec un peu de chance, vous verrez la garde royale traverser le parc en direction de St James’s Park et du musée-écurie, où les carrosses et palefrois de Sa Majesté sont accessibles aux visiteurs.
Le Speaker’s Corner
Le « coin des orateurs » est un lieu démocratique aussi important que Westminster.
Depuis la reconnaissance du droit de se rassembler sur la voie publique en 1872, tous les dimanches des orateurs de toute sorte montent au créneau et développent leurs pensées très librement.
Seul limite à la libre expression : ne rien dire d’insultant ou blasphématoire contre la couronne.
Visionnaires politiques, exaltés et prédicateurs religieux se pressent sur le pavée du Speaker’s Corner pour présenter leur doctrine. Une liberté d’expression extrême sur laquelle le gouvernement s’interroge depuis les attentats islamistes de juillet 2005.