Bâtie au XVè siècle, la construction ne porte pas les marques du temps puisque les genevois ont utilisé les locaux à des fins officielles jusqu’à aujourd’hui encore.
L’entretien est de rigueur; il faut être belle en effet pour être le lieu de la résolution du conflit opposant Etats-Unis et Grande-Bretagne (Alabama, 1872) ou bien de la signature (1864) de la première convention de Genève donnant naissance à la Croix Rouge.
A l’intérieur
Une petite porte basse, large et épaisse donne accès à la cour intérieur de l’hôtel de ville.
Au beau milieu de cette imposante pièce de bois triomphe le buste d’un lion tenant dans sa gueule un lourd marteau de porte, clin d’œil à l’architecture italienne.
Des visites sont organisées tous les samedi afin de découvrir en profondeur les secrets de cet édifice séculaire.
Par exemple, vous y auriez appris que la pente pavée grimpant en colimaçon jusqu’au sommet de la tour était destinée à permettre l’accès aux salles pour les hauts fonctionnaires, en gardant le pied à l’étrier de leur cheval. Vous y apprendrez ce que recèlent certains endroits de l’Hôtel de ville, ce qu’abritait initialement le haut-vent de la garnison ou bien quels sont les évènements ayant ponctué la vie de la construction.
La cour est si tranquille et agencée avec tant de soin et sobriété qu’elle en est presque zen.
Il est agréable de venir y flâner en été ainsi que d’assister à un des nombreux concerts qui font palpiter le cœur de l’édifice et celui des spectateurs attroupés.
Depuis la cour on voit un très joli magasin de meubles aux fines boiseries de l’autre côté de la ruelle. Si les prix sont un peu élevés, ils sont à la hauteur de la qualité de la marchandise.
Poursuivons notre visite vers les autres merveilles de la ville !
>>> Informations pratiques
Il existe des formules « tout compris » à partir de 74 CHF incluant le tour de la ville (bus), la visite guidée de la Vieille ville ainsi que le logement.
Jean-Baptiste GIBILY © Azurever.com