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Très Chebbi - Désert du Sahara

Vers le Cap Spartel

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15 Km d’évasion

La route qui mène au Cap Spartel est de toute beauté

La route qui mène au Cap Spartel est de toute beauté

A l’ouest, la route en lacets qui laisse Tanger est tout sauf monotone.

Vous aurez le temps d’apprécier les plantations, de humer le parfum du mimosa, de l’eucalyptus, du pin, et d’apercevoir les plus fastueuses villas de la côte, jalousement gardées.

De fait, apparaissent successivement le palais du gouverneur de la région, puis celui de Moulay Abdelaziz, qui fut roi du Maroc au début du 20e siècle, puis bientôt la résidence tangéroise de Mohammed VI, le monarque actuel.

Si vous avez mis votre dévolu sur une escapade semi-guidée, à bord d’un taxi bleu, (ne prenez pas les blancs, ça sent l’arnaque…) et que votre chauffeur paraît moins cupide que philanthrope, il prendra le temps de vous accorder des poses photo en bord de mer.

L’environnement est unique, faîtes crépiter le flash !

Ce bon vieux Hercule

Le phare du Cap Spartel, trait d'union entre Atlantique et Méditérranée L'entrée des grottes d'Hercule

Après une dizaine de kilomètres apparaît l’entrée des fameuses Grottes d’Hercule, là où, selon la légende, le colosse grec aurait trouvé le repos après avoir accompli ses douze travaux.

Par essence mythique, cette cavité souterraine est considérée comme le haut lieu touristique de la région, à l’égal du Cap Spartel. On resterait des heures à contempler le mouvement de ce cap et son illustre sémaphore.

 Fièrement accroché à la falaise, le phare jaune à forme carrée toise les éléments pour apporter aux marins le juste signal et le bon secours.

Près de 150 ans que ce roc de pierre veille sur les navigateurs, scintillant la nuit toutes les quinze secondes pour marquer l’entrée du Détroit de Gibraltar, à la pointe nord-ouest du continent africain, là où Atlantique vient fusionner avec Méditerranée.

Le phare ne se visite pas, mais si vous avez la tchatche pour convaincre Béchir et Mohamed Saïd, ses gardiens, ils vous mèneront volontiers jusqu’au sommet.

Au retour de cette escapade riche en sensations, arrêtez-vous sur l’un des promontoires de verdure qui dominent Tanger. Quelques minutes dont vous pourrez profiter pour immortaliser sur numérique la métropole dans son plus simple appareil.

Info pratique

Si vous prenez le taxi, un prix raisonnable se situe entre 150 et 200 Dirhams (15 à 20 euros) l’aller-retour

Louis-Cyril Tharaux © Azurever.com