Cible de la plupart des premiers séjours en Croatie, Dubrovnik est le symbole même du renouveau touristique croate qui suivit la fin des hostilités de la fin du siècle dernier. Reconstruite en grande partie grâce aux fonds de l’Unesco, les dommages de la guerre (voir plan ci-contre) purent ainsi être effacés. La ville a depuis repris son aspect d’origine et sa richesse n’en est que plus remarquable, signe d’une vitalité intellectuelle qui fit toujours sa force. Pour les initiés, la région de Dubrovnik reste le berceau de nombre de grands noms des arts et lettres croates : les écrivains Držić et Gundulić, les scientifiques Getaldić et Bošković et nombre de fameux capitaines de marine.
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Aujourd’hui, Stradun, remparts, multiples églises, couvents, palais et autres joyaux de cette ville historique sont pris d’assaut lors de la saison touristique. Ville historique idéale et romantique hors norme mais hors saison (d’octobre à mars), Dubrovnik est l’unique lieu de Croatie où sévit un tourisme de masse digne des pires villes bétonnées de la Costa Brava. Tout se paye, du moindre musée aux remparts en passant par certaines églises, les pseudo lounge bars ont remplacé les traditionnelles konobas et les prix dispensés ont depuis quelques années fait fuir le client croate de la perle de son pays.
Ainsi, afin de mieux vous rendre compte de ce qui fait la richesse de la région de Dubrovnik, son art de vivre, privilégiez les abords immédiats de la ville : Cavtat et son magnifique cimetière des capitaines de marine, le delta fertile de la Neretva, la côte jusqu’à Ston,… Les villages au Nord de Dubrovnik : Tučepi, Gradac, Brist, Baška Voda,… sont autant de lieux aux plages agréables, au charme encore désuet du tourisme à la « yougoslave » et à l’atmosphère détendue.
Les îles proches de Dubrovnik sont aussi nombreuses que variées. Du parc naturel de Mljet au monastère de Lokrum, de la presqu’île de Pelješac à un repos nature sur Lastovo, libre à vous de choisir en fonction de votre état d’esprit du moment.
Michel Forissier
