Costa-Gavras
De son vrai nom Konstantinos Gavras, on ne retient aujourd’hui que le surnom mondialement connu : Costa-Gavras, le réalisateur prodige. Né à Athènes en 1933, Costa-Gavras est un réalisateur de cinéma franco-grec réputé pour son engagement à travers chacun de ses films. En effet, pour lui, réaliser un long-métrage, c’est s’engager dans ses idées, c’est délivrer un message (généralement à propos du pouvoir) et défendre ce message jusqu’au bout. Ainsi, ses films ne passent jamais inaperçus, que ce soit des thrillers politiques, des drames sentimentaux ou des fictions sociales. À l’aise dans tous les genres, Costa-Gavras ne cesse de faire parler de lui !
« Eden à l’ouest », son dernier film, ne fait pas exception à la règle. Film français, italien et grec, sorti en France en février 2009, il a été un véritable succès. Le titre fait référence au film américain « A l’est d’Eden », réalisé par Elia Kazan en 1955. « Eden à l’ouest » raconte l’histoire d’un jeune immigré clandestin, en partance pour Paris et le Lido, qui traversant la Méditerranée puis l’Italie et enfin la France, va faire un lot de rencontres assez étonnantes, bonnes comme mauvaises. Père de deux enfants : Romain Gavras (co-fondateur d’une société de production) et Julie Gavras (réalisatrice), Costa-Gavras est également président et administrateur de la Cinémathèque française (depuis sa nomination le 13 juin 2007).
Melina Mercouri
Célèbre actrice grecque mais aussi chanteuse et femme politique active, la vie de Melina Mercouri a été riche d’évènements ! Née parmi la grande bourgeoisie athénienne en 1920, elle s’est mariée à 15 ans pour échapper à son milieu familial. Elle a divorcé trois ans plus tard et s’est inscrite à l’institut dramatique du théâtre national d’Athènes. C’est le film « Stella » qui l’a révélée au public en 1955 et qui l’a entraînée dans le tourbillon du succès. Par la suite, sa rencontre avec Jules Dassin fut déterminante pour sa carrière puisqu’elle a joué dans huit de ses films, étant devenue sa « muse ».
En 1967, le coup d’Etat en Grèce l’obligea à quitter son pays. Mais elle y revint en 1974 à la chute de la dictature, convaincue de son utilité dans le monde politique. Fini le cinéma. Députée puis ministre de la Culture jusqu’à sa mort, elle laissa à la fondation Melina Mercouri un combat cher à son cœur : celui de la préservation des monuments grecs antiques.