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Mosquée Madrassa du Sultan Hassan, le Caire, Egypte

Que voir et que faire en Égypte et au Caire ?

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L’Égypte et sa culture ancienne à travers le Nil ont captivé et émerveillé les voyageurs pendant des siècles. Des tombeaux couverts de sable des civilisations perdues au désert poussiéreux et stérile du Sahara, l’Égypte fera ressortir l’aventurier qui sommeille en chacun de nous. Vous apprendrez l’histoire de l’Égypte ancienne, découvrirez les ruines du summum des réalisations humaines tout en jouant l’une de vos scènes préférées dans les films d’Indiana Jones… Décollage immédiat pour ce trésor d’Histoire et de patrimoine ! Quand y aller, comment s’y déplacer, que voir et que faire en Égypte et au Caire ? Faites le plein de conseils et bons tuyaux pour organiser le meilleur des voyages !

Quand visiter l’Égypte ?

Et l’on commence par une question essentielle : celle de la meilleure saison pour se rendre en Égypte. La période octobre-avril correspond généralement au meilleur moment pour visiter l’Égypte en raison du temps doux. Mais c’est aussi la plus grosse saison touristique : la foule et l’augmentation des prix pourraient bien vous décourager. Selon nous, voyager en saisons intermédiaires, en juin ou en septembre par exemple, promet une meilleure expérience. L’affluence touristique est moindre, les prix plus corrects, et la météo encore tout à fait correcte !

Comment se rendre en Égypte ?

L’aéroport international égyptien se situe au Caire, sa capitale. C’est l’une des plus grandes d’Afrique et vous n’aurez aucun mal à trouver un vol pour là-bas ! Pour trouver le vol le moins cher possible, préférez les ailes de saison (avant ou après la période très prisée octobre-avril). Faites aussi un tour du côté de plateformes telles que Promovols, pour comparer les prix et être sûr de trouver le vol le moins cher.

Comment se déplacer en Égypte et au Caire ?

Les trains et les bus sont bien reliés aux villes touristiques. Des deux options, le bus est le mode de transport interurbain le moins cher, mais les trains offrent un bon moyen de voir le pays sous un angle différent. Si vous êtes plutôt « route », renseignez-vous sur le site de GoBus : les cars sont confortables et les horaires fiables. Pour tout savoir des horaires de trains, ne manquez pas de consulter le guide complet Seat61.com des trains en Égypte.

Au Caire, les taxis et les métros sont recommandés. Les métros ne sont accessibles que dans les lieux principaux de la ville ; pour aller plus loin, du Caire aux Pyramides de Gizeh par exemple, vous devrez donc prendre un taxi. Pour ce faire, hélez-le depuis la rue et ne montez jamais à bord avant d’avoir vérifié que son compteur n’est pas « cassé » ! Si vous n’avez pas beaucoup de choix, négociez et ne montez jamais à bord tant que vous ne vous êtes pas mis d’accord sur un prix avec le chauffeur.

Le bazar de Khan Al-Khalili, Le Caire, Egypte

Le bouillonnant souk de Khan Al-Khalili

Voyager en Égypte est-il dangereux ?

Dangereux non, mais certaines précautions, comme partout, sont à prendre pour éviter les mauvaises surprises. Les escroqueries notamment, y sont courantes ; nous en avons-nous-même fait l’expérience. Il est donc important de savoir comment elles fonctionnent pour ne pas tomber dans le piège.

L’avantage, avec du recul, c’est que les personnes malveillantes ne sont jamais les plus discrètes. Que ce soit le chauffeur de taxi qui prétend que son compteur est cassé, une personne se faisant passer pour un agent de sécurité vous emmenant là où vous voulez avant de vous demander de l’argent, ou encore des personnes prétendant vous donner des souvenirs gratuits : tous se font connaître au moment où vous arrivez dans une attraction touristique. À la pyramide notamment, les visiteurs sont nombreux à en faire les frais ; il n’existe pour ainsi dire aucun moyen de les éviter. Soyez donc vigilent lorsque vous vous faites aborder, même de façon amicale : les bonnes intentions sont rarement au rendez-vous lorsque pèse la manne touristique… c’est-à-dire, surtout aux abords de sites très fréquentés.

Attention ! Ceci ne signifie pas (du tout) que tous les égyptiens sont malveillants et qu’il vous faudra vous méfier de tout le monde ! Dans leur extrême majorité, les habitants sont accueillants et bienveillants, et nous vous encourageons vivement à lier des contacts avec eux !

Comment avoir internet 4G en Egypte ?

Il existe 4 principaux opérateurs en Égypte : Vodafone, Orange, Etisalat et WE, qui offrent tous une gamme de couvertures et de forfaits assez similaire pour les voyageurs.

Lors de notre dernier voyage, nous avons utilisé Etisalat, qui propose un forfait spécialement conçu pour les visiteurs. L’enseigne est présente à l’aéroport et compte des boutiques un peu partout dans le pays. Deux options sont disponibles : une avec 8 Go de données, 200 minutes et 20 minutes internationales pour 200 EGP ; l’autre avec 30 Go pour 500 EGP.

La validité de ces forfaits est de 30 jours et peut être prolongée comme bon vous semble avec d’autres forfaits. Celui de 8 Go est amplement suffisant pour la plupart des voyageurs.

Mosquée de Muhammad Ali, Le Caire, Egypte

La très belle mosquée de Muhammad Ali

Quel programme prévoir pour visiter le Caire ?

Les pyramides de Gizeh figurent probablement dans votre bucket-list égyptienne, et c’est bien normal ! Nous leur consacrerons d’ailleurs prochainement un article entier dans notre série « Bucket-list : découvrir les 7 merveilles du Monde ». Se trouvant à l’extérieur de la ville, il vous faudra soit héler un taxi pour vous y rendre, soit (mieux) réserver une visite organisée. Nous recommandons chaudement la deuxième option, pour laquelle la visite devrait comprendre toutes les pyramides (et le Sphynx), y compris les plus éloignées telles que la nécropole de Saqqarah. Autrement dit, mieux vaut attendre le deuxième jour de votre séjour : attelez-vous le premier à trouver votre excursionniste ! Cela vous permettra aussi de faire connaissance avec la ville du Caire.

Quelques immanquables au Caire

Pour commencer la visite de la capitale, vous pouvez vous rendre dans le quartier Caire Copte, épicentre de la vie chrétienne de la ville. Dans cette zone, vous trouverez la célèbre église suspendue, l’une des plus anciennes églises d’Égypte datant du IIIe siècle après J.-C.

Promenez-vous également dans les marchés de la région ; le très joli marché du livre notamment, à l’écart de la foule. Avec de petites ruelles et des librairies des deux côtés, il est tellement inspirant !

La mosquée de Muhammad Ali est un autre arrêt incontournable au Caire. Son architecture et ses dimensions vous couperont le souffle ! Depuis le monument, profitez aussi de la vue sur le paysage urbain du Caire.

Le soir, vous pourrez également visiter le célèbre bazar du Caire appelé Khan el-Khalili. Il s’agit de la principale plaque tournante du commerce dans le centre historique du Caire islamique. Vous pourrez y prendre une tasse de café, regarder les gens et profiter de l’animation régnante, et y trouver bien sûr toutes sortes de souvenirs – négociez ! Bref, le bazar est pur un lieu de vie ; vous y ferez peut-être vos plus belles photos !

Au Caire encore, le musée Égyptien est un must si vous voulez admirer de vrais artefacts de l’Antiquité ! Il est aujourd’hui le musée d’art égyptien le plus important au monde.

Enfin, nous l’évoquions plus haut, dans l’ombre des célèbres pyramides de Gizeh, une vaste nécropole regorge elle aussi de trésors antiques : ne manquez sous aucun prétexte la visite de Saqqarah et de ses mastabas.

Pyramide de Djéser, Saqqarah, Egypte

L’immanquable pyramide de Djéser à Saqqarah

À ne pas manquer : Saqqarah et ses mastabas

La coutume d’enterrer les pharaons à Saqqarah remonte à des milliers d’années, à l’époque de la Première Dynastie, lorsque les rois régnaient sur une Égypte unie pour la première fois. Pas moins de dix-sept pharaons sont connus pour avoir choisi Saqqarah comme lieu de leur dernier repos ; les membres de la famille royale, les membres de leur famille, les animaux sacrés et les hauts fonctionnaires ont continué à y être enterrés pendant plus de 3 000 ans. Aujourd’hui, la nécropole de Saqqarah couvre une superficie de 10 kilomètres carrés !

Lorsque le lieu de sépulture est tombé en désuétude à l’époque des Romains, il a été progressivement récupéré par le désert. À l’exception de la pyramide de Djéser, l’ensemble du site était ensablé au moment où l’égyptologue français Auguste Mariette a découvert le Serapeum au milieu du XIXe siècle. Depuis lors, un processus constant d’excavation, de récupération et de restauration a eu lieu à Saqqarah. En 1979, le site a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec les champs de pyramides qui s’étendent de Gizeh à Dhashur.

La découverte la plus récente a eu lieu en juillet 2018, lorsque les archéologues ont mis au jour un atelier de momification avec cinq momies et leurs sarcophages ornés de bijoux.

La pyramide de Djéser

La pyramide de Djéser est sans aucun doute le monument le plus célèbre de Saqqarah. Composée de six mastabas (tombes à toit plat synonymes des Ire et IIe dynasties) de taille décroissante empilés les uns sur les autres, la pyramide offre un aspect en escalier unique. Construite par l’architecte Imhotep pour servir de complexe funéraire au pharaon de la troisième dynastie Djéser, elle date du XXVIIe siècle av. J.-C.
La pyramide est la plus ancienne structure monumentale en pierre connue au monde ; Imhotep est crédité d’avoir créé le plan sur lequel les dernières pyramides à parois lisses ont été construites.
À son apogée, la pyramide aurait atteint 62 mètres de haut et ses pentes de grès auraient été recouvertes de calcaire blanc poli. Aujourd’hui, l’entrée dans la pyramide est interdite mais la vue depuis l’extérieur reste époustouflante.

Colonne d'entrée, pyramide de Djéser, Saqqarah

Couloir de colonnade d’entrée au complexe de la pyramide d’étape de Djéser

La pyramide de Téti

La plupart des pyramides ultérieures de Saqqarah ont été construites à une époque de difficultés économiques, et les matériaux de qualité inférieure utilisés n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. Il reste aujourd’hui dix pyramides en plus du chef-d’œuvre de Djéser, dont certaines sont ouvertes à l’exploration. Parmi celles-ci, la plus intéressante est la pyramide de Teti, un pharaon de la sixième dynastie dont le sarcophage en basalte inscrit se trouve toujours à l’intérieur de la chambre funéraire. Des sorts hiéroglyphiques des textes des pyramides ornent les murs intérieurs.

Mastabas de Kagemni et Ti

Saqqarah abrite également un nombre impressionnant de tombes et de mastabas en divers états de réparation. Parmi les mieux conservés : le Mastaba de Kagemni, le juge en chef de Teti ; et le Mastaba de Ti, le surveillant des pyramides d’Abousir. Les reliefs et les frises de cette dernière tombe ont été minutieusement restaurés et sont considérés comme l’un des plus beaux exemples existants de l’art de l’Ancien Empire. Ils représentent des scènes de la vie quotidienne dans l’Égypte ancienne, accompagnées de dialogues hiéroglyphiques.

Le Sérapéum

Le Serapeum, ou chambre funéraire souterraine des taureaux Apis, est un autre point fort du site. Conservés et vénérés au temple de Ptah à Memphis de leur vivant, les taureaux sacrés étaient momifiés après leur mort et transportés au Serapeum pour être enterrés dans des sarcophages en pierre. Cette pratique a duré plus de 1 300 ans et n’a cessé qu’en l’an 30 av. J.-C.

Musée Imhotep

Pour en savoir plus sur ce rituel, et sur d’autres rituels de l’Ancien Empire, n’oubliez pas de visiter le musée Imhotep, situé à l’entrée de Saqqarah. Ses cinq salles présentent certaines des découvertes les plus intéressantes du site, notamment le cercueil en bois d’Imhotep lui-même ; la plus ancienne momie royale complète jamais trouvée et une reconstitution de la bibliothèque de l’architecte français Jean-Philippe Lauer. Ce dernier est célèbre pour avoir fait de la fouille et de la restauration des trésors de Saqqarah l’œuvre de sa vie.

Hiéroglyphes égyptiens en très bon état de conservation à Saqqarah

Des hiéroglyphes égyptiens en très bon état de conservation à Saqqarah

Comment se rendre à Saqqarah depuis le Caire ?

Il n’y a pas de transports en commun du Caire à Saqqarah. A moins d’envisager de louer une voiture, un taxi privé est donc la seule option pour une visite en autonomie. Si vous n’avez pas envie de marchander les prix avec un chauffeur dans la rue, demandez à votre hôtel de vous organiser un taxi. Le site est si vaste en effet, qu’il vaut la peine d’engager un chauffeur pour toute la journée afin qu’il puisse vous transporter entre les sites les plus importants de la ville.

De nombreuses agences de voyages, hôtels et voyagistes proposent des visites d’une demi-journée ou d’une journée complète à Saqqarah. Bien que visiter avec un groupe signifie moins de liberté pour explorer à volonté, il peut être confortable de réunir tous les coûts dans une excursions « packagée » ; en plus, vous profiterez du savoir d’un égyptologue professionnel ! De nombreux circuits incluent également des visites des sites voisins de Memphis et de la nécropole de Dahchour.


Stan, guide personnalisé pour nos chers Trvlrs !