Sainte Anne en Grande-Terre fut, il y a bien longtemps, une commune sucrière importante.
Cocotiers penchés sur la plage de l’Anse Michel
Les plantations de canne à sucre utilisaient une nombreuse main d’œuvre ; d’abord d’esclaves puis d’indiens venus de l’Inde. Bien sûr, à la révolution française de 1789, les révoltes, pillages et répression se succédèrent. Ceci pour expliquer le symbole de la statue » Neg ‘ marron « . À l’entrée de Ste Anne, un petit village artisanal a été créé pour les touristes, avec bijoux antillais, objets de noix de coco et autres souvenirs. En bord du littoral, un marché plus exotique où j’aime acheter épices, bananes, caramboles et Ti Kdo pour les amis !
La plage à Sainte Anne sur l’île de la Guadeloupe
L’incontournable de Sainte-Anne
Les marchandes sont plus calmes qu’à P.T.P. et comme j’adore boire le lait de coco, je peux le consommer frais sur place ! Visible de loin, le clocher de l’église, signé par l’architecte Ali Tur, dont les constructions de béton (antisismique) se retrouvent partout (La Préfecture, Conseil Général de Basse-Terre). On est loin du style créole ou néocolonial. Le buste de Schoelcher, l’abolitionniste convaincu est aussi présent qu’à Pointe A pitre, LAPWENT en créole. Juste devant la grande poste, la plage du bourg est familiale. Les petits lolos, vendeurs de bokit (sandwich savoureux) et sorbets coco sont installés au bout du front de mer. Une autre plage, beaucoup plus connue, se cache derrière la cocoteraie (ce ne sont pas de simples palmiers) c’est la plage de la Caravelle qui longe le » Club Méditerranée » avec son flot de transat et sa pépinière de jeunes-cadres-dynamiques !
Place principale (Place Schoelcher) de la ville de Sainte-Anne
En juillet, Sainte Anne, en Guadeloupe, organise le festival de Gwoka, sorte de gros tambours traditionnels qui laisse place à l’improvisation musicale et à quelques pas de danse solitaire. La vue sur l’autre partie de l’Archipel (Basse-Terre et ses montagnes, le volcan de la Soufrière) est grandiose ! De longs récifs coralliens créent ce lagon inouï. En plus des Ti- lolos, plusieurs restaurants vous serviront leurs spécialités : Blaff de palourdes, filet de requin, lambis, ragoût de cabri et colombo de poulet. À carême, an-non allé en créole, signifie Allons-y à la période sèche ! De mai à décembre, c’est super !
