La découverte du site de Knossos date de 1878, mais il fallut encore attendre environ 25 ans pour que le Britannique Arthur Evans se décide à utiliser une partie de sa fortune pour acquérir une parcelle du site et y commencer des fouilles systématiques.
Entouré d’experts, il consacra une autre partie de sa cassette personnelle à la restauration de Knossos.
Et même si celle-ci ne fait pas toujours l’unanimité des spécialistes, une chose est sûre : le plus réputé et le plus visité site archéologique crétois mérite largement une longue visite !
Grâce aux travaux financés par Evans, on peut notamment y découvrir aujourd’hui les vestiges d’un exceptionnel palais flanqué de bâtiments annexes : caravansérail, villa royale, petit palais,…
Incontestablement, c’est le grand palais qui reste le "clou" de la visite : une immense construction de plus de 1.300 pièces (excusez du peu !..) qui s’articule autour de cours, de terrasses et d’escaliers. Sans oublier les couloirs !…
D’ailleurs, c’est ici que serait née la légende du labyrinthe construit par Dédale sur ordre du Roi Minos afin de cacher un être mi-taureau mi-homme : le Minotaure. Comme pour en confirmer la présence, on sait que des tauromachies se déroulaient régulièrement en ces lieux …
En poursuivant la visite, il faut absolument admirer le grand escalier, haut de 5 étages et qui est l’un des chefs-d’oeuvre de l’architecture antique. Accès officiel aux appartements royaux, c’est un vrai puits de lumière qui permettait aux appartements desservis de bénéficier de la lumière du jour. Astucieux !
A voir aussi : le prestigieux trône d’albâtre du Roi Minos (le plus ancien trône connu à ce jour !) ou les appartements de la Reine avec leur salle lustrale utilisée pour le bain et la consécration rituelle.
Coup d’oeil encore sur les nombreux ateliers et magasins où l’on stockait les énormes "pithoi" (jarres) remplies de vin ou d’huile d’olive.
Coup d’oeil global enfin sur cette cité toute de grandeur et de prestige, qui a probablement disparu suite à un gigantesque raz-de-marée provoqué par l’explosion du volcan Santorin.
En se réveillant, il sonné la mort de l’une des plus riches et des plus avancées cités de son époque !