Située entre Sikinos et Milos, Folégandros est une petite île montagneuse d’origine volcanique dont la côte, souvent escarpée, tombe quelquefois à pic par d’impressionnantes falaises.
Objectivement, Folégandros, c’est trois villages : Karavostasis (le port), Hora (la capitale) et Pano Meria, ainsi que quelques restaurants et bars tabac, trois ou quatre hôtels, des ânes et c’est à peu près tout !
Vraiment petite et encore méconnue (malgré l’influence touristique croissante), c’est sans aucun doute l’île la plus calme des Cyclades !
Dans la mythologie grecque, on raconte que Folégandros fut peuplée par des bergers venus de Grèce à la recherche d’herbages pour leurs moutons, d’où le fait que l’île fut d’abord appelée « Polyandros », ce qui signifie « beaucoup d’hommes ».
C’est seulement après l’installation des Crétois sur l’île et l’arrivée du fils de Minos, Folégandros, sur cette dernière, qu’on l’appela ainsi.
Par la suite, l’île, avec son climat aride et sa terre rocailleuse, fut souvent boudée car il y était quasiment impossible d’y cultiver la moindre plante.
Ce n’est qu’à la suite de donations faites par de riches émigrés à la fin du XIXème siècle que Folégandros put se développer avec la création notamment d’un phare et de deux écoles, même si elle demeura très pauvre.
Aujourd’hui, les Athéniens apprécient le calme et la beauté de l’île. Ces derniers y viennent principalement en été. La mer et les plages sont également très accueillants, avec des fonds marins d’une limpidité imparable.
Ce qui fait que malgré tout, l’île peut devenir soudainement très agitée avec le débarquement d’une foule de touristes attirés par ses paysages et sa douceur de vie.
Heureusement pour les locaux, cette foule ne reste jamais longtemps et ces derniers s’en retournent bien vite à leurs occupations principales : la pêche et l’agriculture pour la majorité d’entre eux.
Si Karavostasis ne vaut pas le coup de s’y attarder, en revanche, la capitale est étonnante par son emplacement géographique : dans l’échancrure d’une falaise haute de 200 mètres !
A voir également : l’église de la Dormition de la Vierge, située au-dessus de Hora, le monastère d’Agios Nikolaos au sud du village, le musée des arts et traditions populaires qui retrace la vie quotidienne des habitants de l’île mais surtout le village de Pano Meria dont les paysages alentours sont tout simplement somptueux : plateau dressé en haut d’une baie où s’éparpillent hameaux et fermes locales !
Séverine Mael © Azurever.com