Soyez les bienvenus dans le Marseille croate ! Loin des fastes et du strass de Dubrovnik, Split vous entraîne dans le dédale des ruelles étroites de son palais, son ambiance portuaire et sa promenade maritime refaite à neuf depuis peu. Ne vous laissez pas leurrer par ces barres d’immeubles d’une époque révolue qui risquent de vous éloigner d’une ville qui s’apprivoise.
Voir aussi notre visite : Visite de l’île de Korcula
Que vous ne soyez que de passage en attendant l’un des nombreux ferries qui vous emmènera sur les îles alentours qui vous semblent plus attirantes ou installé pour quelques jours en ville, prenez le temps d’arpenter les ruelles étroites du palais de Dioclétien, laissez vous guider par votre instinct de l’une des portes d’entrées du palais à une autre, d’un vestige romain à un autre, du marché quotidien aux produits venus tout droit des montagnes alentours à la promenade (la fameuse Riva et ses multiples terrasses) refaite à neuf.
Si vous n’êtes pas sujet au vertige, arpentez la centaine de marches qui vous conduira au sommet du clocher qui surplombe le péristyle. Vous aurez une vue imprenable non seulement sur les îles alentours et l’arrière pays aux montagnes arides mais également sur tout l’habitat qui s’est développé depuis des générations au sein même du palais, fait quasi unique en Europe.
Si vous êtes d’humeur sportive, chaussez vos baskets et partez en direction de la colline de Marjan. Après avoir traversé le Varos, quartier populaire historique de Split, vous aurez sous vos pieds quelques dizaines de kilomètres de promenade dans un environnement et une végétation méditerranéens typiques. Nul doute que le dénivelé et la chaleur auront raison de vos bonnes résolutions de début d’été ! Redescendez doucement en direction de l’une des plages proches de la ville et après une partie acharnée de Picigin (petit jeu de passes avec une petite balle dans l’eau), venez boire un apéritif bien mérité sur le péristyle où vos fesses se poseront sur des pierres vieilles de quelques 1700 ans ! Tout un programme !
Michel Forissier
